Fais-toi le film!

 

 Le bonheur est la motivation

 6 novembre

Tu dis souvent ne pas pouvoir mener

Plusieurs choses de front

Encore faut-il y réfléchir…

Peut-on avec plusieurs cordes à son arc

Tirer plusieurs flèches en même temps ?

Fais-toi le film !

Je ne suis pas thérapeute et pourtant, désolé, parfois je fais office de…et ce malgré moi et malgré la personne en face de moi mais la Vie fait parfois que vous êtes amenés à tenir un rôle qui, au départ, n’est pas foncièrement le vôtre mais vous le tenez et de votre mieux.

Les expériences de la Vie sont aidantes plus qu’on ne l’imagine et souvent, ce sont les expériences douloureuses qui servent. Alors, lorsque devant moi, je sens toutes les ondes tristes d’une personne blessée ou si mal dans son bien-être, si perturbée par ces nœuds de l’existence qui la paralysent et l’empêchent d’envisager sereinement et le quotidien et l’avenir, alors, je me dois de partager mes ressources quitte à laisser vibrer mon cœur. Cela fonctionne, cela fait du bien autant à la personne qu’à moi-même !

Le plus souvent, je les invite à se faire le film ! Nous sommes tous des grands cinéastes de l’existence mais nous en doutons et pourtant se faire le film de tel ou tel évé

nement qui nous fige, c’est déjà dégrossir le rôle qui pourrait être le nôtre dans ce futur qui parfois nous freine jusqu’à en mal vivre le présent.

« Se faire le film », c’est au-delà de se rassurer , c’est s’affirmer, prendre son rôle très au sérieux et aller décrocher des forces dans l’imaginaire pour les décupler dans le présent et la réalité tellement brutale que la Vie nous impose parfois : accident, perte d’un proche, naufrage émotionnel, hold-up sentimental, erreurs à répétition, égarement…mais aussi défis, contraintes, exigences….

« Se faire le film »,c’est se tenir loin des prix d’interprétation mais très près de la sincérité, de la fidélité à soi-même, à ses valeurs tout en acceptant d’apprendre encore et de parfois se tromper.

« Se faire le film », c’est rejeter les mauvais rôles, ceux qui n’apportent rien, ceux qui empreints d’artifices risquent plutôt de nous nuire, de nous rabaisser non pas au rang des figurants qui tiennent un rôle précieux mais au rang des critiques qui n’ont même pas vu ni le film, ni tout votre investissement.

« Se faire le film »,c’est justement apprendre l’art de la critique en lui donnant ses deux faces : la positive et la négative. C’est scruter le meilleur plan, la meilleure lumière sur soi-même et s’offrir la séquence émotion la plus inoubliable qui soit.

« Se faire le film » ,c’est renforcer l’image de vous et faire grandir votre assurance, votre confiance. C’est scénariser un début et une fin et ne pas trop se focaliser sur l’entre deux car l’importance réside dans la manière de passer d’une chose à une autre fussent-elles graves ou légères, tristes ou heureuses.

« Se faire le film », c’est bien plus que vous rendre bankables dans votre art de vivre ! C’est vous offrir l’accès à la possibilité d’endosser et d’assumer tous les rôles avec tout ce qui vous fait vous, tout ce qui fait de vous un être unique, un être respecté, respectant et respectable.

« Se faire le film », c’est apprendre à la Vie que vous savez déjà un peu la vivre mais que vous êtes armés pour l’improviser quand il le faudra et l’assurer quand elle l’exigera ! C’est donner à votre être et votre avoir la dimension essentielle…celle qui fait que la standing ovation dépasse toutes les dimensions de la profonde sincérité.