Le bonheur est la motivation
31 octobre
Amuse-toi à écrire ton propre conte
Quels seraient tes amis
T'aidant à avancer ?
Quels seraient tes ennemis
S'échinant à te freiner ?
Quel serait ton dépassement ?
Quelle serait ta victoire ?
Ta réussite ? Ton mérite ?
Il était une voie !
La tienne !
Se recentrer c’est effacer la cible
L’ostéopathe qui vous
manipule vous donne l’impression de tout remettre en place, un peu comme si
vous étiez un vieux jouet tout usé et que tel un magicien, tout en vous faisant
craquer de toutes parts, il arrivait à vous rappeler que vous êtes bel et bien
une et une seule personne pouvant repartir sur la route. « Tu peux
être ! »
Le soigneur au coin du
ring n’a que très peu de temps pour colmater les blessures, les déchirures, les
gonflements tandis que le coach soigne avec des mots trempés de motivation les
brèches dans la confiance et les forces mentales et physiques ! « Tu
peux le faire ! »
L’éducateur ou
l’enseignant dans un morceau d’école vont faire de même pour le jeune élève en
perdition et il y a tant de professionnels qui chaque jour s’activent ainsi à
ramener autant de personnes dans leur parcours de Vie, dans leur cheminement.
Et puis, vient un moment
où le travail doit se faire seul. Il nous faut nous recentrer seuls. Il nous
faut trouver nos codes et les mémoriser ! Créer notre livre des secrets,
des astuces, des bons plans, des idées positives, des expériences
enrichissantes…et tant d’autres choses encore !
Se recentrer, c’est
effacer la cible, effacer tous nos objectifs et rayonner dans une immense
circonférence et peu à peu telle l’aiguille sur le disque revenir vers le
centre en musique et en douceur en évitant toute griffe et tout grésillement.
Se recentrer, c’est redevenir
le centre du monde, le centre de l’univers, le centre de toutes les
importances, de toutes les appartenances…c’est ne plus appartenir qu’à soi-même
et être son propre soleil.
Se recentrer, c’est faire
vibrer une à une les cordes de son être pour que la rosace fasse doux écho de
notre musique intérieure et que chaque note se pose comme les pièces d’un
parfait puzzle, comme les chapitres d’un livre unique.
Se recentrer, c’est
retrouver l’inconscience de notre respire, expire dans la plénitude de nos sens
et retourner à notre propre consciente création, à nos premiers ancrages dans
l’existence, à notre premier ressenti.
Se recentrer, c’est
laisser notre enveloppe se déplier et s’envoler dans l’invisible, c’est laisser
chacun de nos atomes voler dans son paradis intemporel, c’est comme l’arbre
jusqu’au bout de ses racines, jusqu’à la pointe de ses feuilles se composer et
se décomposer et se recomposer, c’est mourir à soi-même et renaître à l’infini.