« Le
bonheur est la motivation »
5
avril
Tu
décroches ?
Dis-toi
que le plus souvent
C’est
plutôt sain.
Tu
te remets en question ?
Souvent,
il est bon de donner
Du sens à nos
actions
Le
pèlerin
Œil à la
serrure,
La lune épie
l’ombre qu’elle fait sur la route du pèlerin.
Sa marche est
musique.
Mouvement
son, mouvement son.
Eurythmie
cardiaque.
Il marche au
cœur avec peu de raison.
Trace sa foi
jusqu’à l’horizon.
Il marche
qu’il en oublie ses premiers pas,
ses
balbutiements et plus vite ses frénésies, ses fractures et
ruptures, verticalités du futur.
L’arbre
qu’il dépasse, pourquoi ne le regarde t’il pas ?
Sans cesse,
il veut se recentrer au monde
qui tourne
sous ses pas.
Il est le
marcheur sur balle, équilibriste de l’univers.
L’arbre
qu’il dépasse sait déjà tout cela.
Chaque pause
est une halte et trop vite une torture.
Ce qu’il
porte est plus qu’une croix.
Dieu n’est
pas de ce monde.
Dans son pas,
il y a la jouissance amplifiée
D’un chant
qui préserve sa cadence
D’une
fatigue ennemie et qui et qui et qui et qui….
Ce qu’il
porte a le parfum volage de la mort
Et si la lune
le voulait,
Elle
cristalliserait ses yeux qui sont ceux du châtiment.
Il marche, il
marche, il marche et ne s’arrêtera jamais. 2008
Ce dimanche habillé d'été, le confinement va peut-être frôler les fausses notes, les fausses routes et aiguiser notre manque de l'autre, des autres et en particulier des êtres qui nous sont chers mais c'est aussi le dimanche des rameaux et les célébrants se désolent sans doute de ne pas rencontrer les fidèles....Aujourd'hui la Foi sera quelque peu virtuelle.
Ce dimanche, j'apprécie cette photo faite à la sortie d'un hiver où un oiseau semble figé dans l'enchevêtrement des branches et pourtant, il sait où il va s'envoler. Cette certitude est là aussi figée en lui comme un destin, comme un instinct...alors ce dimanche, j'avais envie de partager avec vous ce texte intitulé"le pèlerin".
Si d'aucuns d'entre vous pourront s'élancer sur les chemins forestiers ou de campagnes,d'autres n'auront peut-être que l'espace d'une terrasse ou d'une ruelle pour prendre le soleil comme une espérance dans la face mais le pèlerin voyage aussi bien dans sa lumière de coeur.
Ce dimanche ma foi, je le consacrerai à cette Foi de pèlerins qui nous anime mais qui n'étanche sans doute pas sa soif à la même source divine et qu'importe. Il y a dans le confinement, des évidences que personne ne reniera. Nous partageons un voyage introspectif, secret, qui nous ramène à l'Essentiel...Nous sous les ailes d'un Pèlerin qui ne s'arrêtera jamais!
Aujourd'hui, c'est un beau et bon dimanche pour s'envoler!
Oui un splendide dimanche ensoleillé...et j'étais à l'écoute de la nature qui quitte l'hiver , les oiseaux qui chantent, l'odeur des pelouses tondues et des terres de potagers retournées ����...le confinement réveille les choses essentielles de notre belle nature��
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