Le bonheur est la motivation
2 mars
L'adulte face à toi
A été ado avant toi
Son expérience mérite le partage
Mais le gâteau
Il te revient de le faire
Au printemps de quoi rêverons-nous ?
Ce matin, ne me demandez pas pourquoi, les paroles d’une chanson de Jean Ferrat me monte à la tête.
Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Vieux monde clos comme une orange
Faites que quelque chose change
Et l'on croisait des inconnus
Riant aux anges
Au printemps de quoi
rêvais-tu ?
Le printemps qui peu à peu s’avance aura-t-il des airs de liberté ? Quels habits revêtirons-nous ? Aurons-nous des rêves fleuris ? Des pensées joyeuses ? Des envies de jardin et de nappes claires sur la table et de fleurs dans un vase ? Le printemps sera-t-il tout en promesses ? Sera-t-il un printemps ininterrompu comme le chante finalement le poète ? Aura-t-il la force de résister à nos dernières craintes, aux indécisions, aux replis ? Annoncera-t-il de prometteuses semailles ? Des airs de danse et de vraie liberté ? Pourra-t-on fermer les malles dans le grenier et glisser des valises dans le coffre pour un éventuel voyage ?
Le printemps sera-t-il vert d’espérance ? Sera-t-il lumineux comme un trésor que l’on dépoussière ? Sera-t-il révolutionnaire à sa façon ?
Nous invitera-t-il à marquer le temps de ce
premier anniversaire ?
Le printemps du confinement nous a poussés à nous découvrir, à creuser notre jardin intérieur, à explorer chacune de ses galeries comme autant de couloirs d’âme. Nos émotions ont fait chavirer nos cœurs et nos réalités se sont heurtées aux murs des différences, aux jeux de la chance d’être bien nés, bien lotis, bien entourés aussi.
Notre quotidien s’est habillé d’un vêtement neutre couleur du doute et d’une certaine peur que nous avons soignée comme nous le pouvions. Une peur, parfois, en soins intensifs et même en résignation. Une peur, parfois, en combats de rues, en rébellions, en illusions.
Le printemps dont je rêve est celui aux couleurs de la Nature. Celui qui me fera planter arbres et fleurs et parcourir davantage encore les prés et les bois tout en embellissant mon jardin intérieur, en éclairant les galeries de mon âme, en évitant les coups de grisou, en m’amusant dans le labyrinthe des espérances.
Le printemps dont je rêve est celui du peintre, de l’écrivain et du poète en vol par-dessus tout. Un vol sans frontières vers des amitiés sincères, des instants de bonheur et d’Amour partagés en famille, entre toi, moi, nous.
Oui, Jean l’a bien dit : un printemps ininterrompu, ce printemps dont je rêve peut lui aussi durer un an et même plus !
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