Le bonheur est la motivation
12 décembre
Quand je vous regarde traverser l’adolescence
Je vois des enthousiasmes partagés
Des démarches assurées ou timides
Sur un pont de vie bien ancré ou mobile
Je vois des peurs et des bravoures
La peur du vide et l’insouciance
Restent le hasard, la destinée, l’aventure, les croyances et les espoirs
Mais à coup-sûr, devant toi le chemin…
12 décembre
Le bon apôtre
J’ouvre la douxième fenêtre
sur décembre.
"Il fait froid dans la chambre. Le gel dessine des feuilles d’arbre sur la vitre et le parc devant la bâtisse où nous vivons s’éveille sous une couverture bleue orangée. C’est le matin de Noël. Je ferme les yeux et tous mes matins de Noël se rassemblent pour n’en faire qu’un. Je suis le petit garçon, l’adolescent, l’adulte, le mari, le papa, le grand-papa. Je suis sur le chemin de la Vie et je frémis de bonheur, de douceur et je, l’avoue, un peu d’inquiétude."
Noël s'approche en douce entre gel et brouillard, entre cheminées qui fument et décorations rivalisant d'année en année. La ville s'illumine, s'embellit et masque ses quartiers un peu moins favorisés. Noël se raconte et nous en raconte. Noël s'additionne, se divise, se multiplie. Hier, j'ai vécu des moments où régnait une incroyable fraternité, où de jeunes adolescents se sont confiés les uns aux autres, ouvrant leurs fenêtres secrètes soudées par le gel du manque d'estime, du manque de confiance ou même parfois d'un excès d'humilité! Ah! Comme il est difficile d'avouer et de partager son "soi-même"!
Noël et sa magie sont comme un petit miracle pour certains car ce sera peut-être le seul temps très court où l'on pensera à eux et ce, bien au-delà des opérations bien trop médiatisées qui s'enchaînent mais qui ne s'enracinent jamais!
Noël s'approche en douce entre gel et brouillard et moi, je passe du petit garçon à l'adolescent et du mari au père et du grand-père au "déblo-coeur" de fenêtre....
Cette douzième fenêtre est peut-être celle du bon apôtre qui sommeille en chacun d'entre nous. Elle nous rappelle que rien ne va sans l'autre, sans que l'autre n'aille bien lui aussi....
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