mercredi 30 septembre 2020

Nourrir sa confiance dans la présence à soi-même

 


Le bonheur est la motivation

30 septembre

 

A bon chat bon rat

A bon professeur, bon élève

Facile à dire dit l’école gruyère

Qui voient les chats quitter le navire

Tandis que les rats sourient à la vie


Nourrir sa confiance dans la présence à soi-même

Elles ont à peine douze ans ces petites élèves chahutées par ce temps de rentrée au bout de longs mois de confinement et de vacances. Le stress, le chagrin de l’éloignement, tant de choses ternissent la lumière qui devait resplendir sur leur visage en vacances…mais il faut bien mordre sur sa chique et répondre « présent » à l’école obligatoire.

Je les aide de mon mieux dans ce temps où elles doivent nourrir leur confiance en étant chacune engagées dans la présence à soi-même.

Chaque obstacle nous grandit et c’est notre envie d’aller de l’avant qui allume le moteur de nos forces mais elles ont tant besoin parfois de se rassurer que le rétroviseur reste une précieuse roue de secours. Voilà pourquoi je suis sur leur chemin portant l’échelle du bonheur qu’elles grimperont échelon après échelon.

N’est-ce pas ce que nous ferons tous le long de notre voyage terrestre ?

« Tiens l’échelle ! " Me disait mon frère tandis qu’il allait cueillir les cerises ! Le partage de celles-ci et surtout leur dégustation étaient sans différence malgré celle de nos efforts. Chacun ici-bas, tantôt, tiendra l’échelle, tantôt y grimpera car nourrir sa confiance dans la présence à soi-même, c’est aussi nourrir l’autre dans la confiance partagée.

Je vous souhaite de grimper haut mais pas trop vite car il faut savoir savourer! Je vous souhaite de tenir l'échelle bien droite et puis, de savoir partager....

Nourrir sa confiance est tout un art autant que la connaissance de soi et l'amour de soi mais l'appétit ne vient-il pas en mangeant?

mardi 29 septembre 2020

Sommes-nous faits pour vivre ensemble?


Le bonheur est la motivation

29 septembre

Tenir la barre

De ton bateau libre

C’est accepter aussi

De ne pas prendre ton quart à moitié

Et d’être en accord avec tes actes

Et ton projet qui se construit

Voyage après voyage

Découverte après découverte

Sommes-nous faits pour vivre ensemble ?

Dans nos vies apparaissent des événements qui nous interrogent parfois très profondément et pourtant ils ne se produisent pas nécessairement dans nos vies. J'ai presque envie de dire le contraire : ils se produisent dans la vie des autres que nous suivons de loin en loin mais ces événements nous touchent et nous questionnent. Il en va notamment des couples qui se forment commençant l'écriture de leur unique histoire. Une histoire qui comme tant d'autres semble commencer parfaitement bien jusqu'au jour - mais seraient-ils capables de dire lequel-, jusqu'au jour où un caillou se glisse dans le déroulement de la belle histoire. On voit alors s'effondrer presque tour à tour chaque partenaire de ce couple avant que l'un des deux finisse par basculer complètement dans une dérive angoissante et tellement difficile à vivre.

L'époque n'est pas très heureuse ? Sans doute ! Toutes les histoires ne se poursuivent pas vers d'heureuses fins ? Sans doute !

Qui peut prévoir les réalités, les erreurs, les promesses n'ont tenues comme autant d'engagements ? Il y a des jours difficiles où l'on se sent tellement loin l'un de l'autre, des jours où nos pensées s'évadent dans l'écriture de nouvelles histoires, d'événements imaginaires, de souhaits qui le sont encore bien davantage et sans aucun doute l'Amour reprend ses droits...ou pas. Serait-ce alors un trop plein de concessions à sens unique ? Un vide dans les véritables attentes projetées dans l'Union ? Une profonde déception dans ce qui devait être le plus beau des partages ? Serait-ce un abandon dès le premier jour et une impossible réaction engendrant une fuite refuge dans d'artificielles tentatives d'évasion ?

Quand ma belle s'interroge, je sais qu'elle m'invite aussi à partager sa réflexion. Oui, la question se pose : « Sommes-nous faits pour vivre ensemble ? »...

Que des âmes soeurs se rencontrent, cela tiendrait du miracle ou d'une chance incroyable ? Des couples se forment et des couples décident de se lancer dans l'aventure mais l'aventure n'est pas écrite à l'encre de l'Amour et à la jouvence de l'eau fraîche et à partir de la première concession tout a déjà basculé. Nous avons tous déjà connu ou émis ce genre de réflexion : « Quel couple mal assorti ! » ou encore «  Pourquoi se sont-ils mariés ? » ...pour faire comme les autres ? Pour rentrer rapidement dans le rang ? Pour s'assurer et se rassurer ?!

Vivre ensemble c'est un art surtout si l'on veut faire grandir cet amour au lieu de l'user jusqu'à la corde que certains prennent parfois pour sceller la fin. Vivre ensemble c'est un respect partagé, une confiance douce et beaucoup de transparence, de bienveillance et de patience. Vivre ensemble c'est cumuler les victoires sur les jours qui passent, c'est tenir la main de l'autre quand il faut et savoir la lâcher quand le besoin est présent mais c'est surtout pour mieux la reprendre. C'est surtout la Joie ! Le rire et le bonheur ! Et puis savoir prendre sa part et quand l'histoire touche à sa fin c'est tout de même la finir avec élégance et surtout en songeant à ceux qui ne l'ont pas commencée : les enfants.S'aimer c'est se mettre à la hauteur, la bonne et ce n'est jamais facile! Je sais de quoi je parle...car moi aussi j'ai traversé le désert des doutes et échoué là où tant réussissent au premier envol. J'ai appris que l'échec n'empêche jamais l'arrivée de la victoire au contraire il lui donne plus de consistance, plus de valeur. Je souhaite à toutes ces personnes dont l'histoire me touche, dont l'histoire semble flotter périlleusement comme un radeau d'enfants de pouvoir affronter les constats et puis repartir sereinement.

    Sommes-nous faits pour vivre ensemble ? Oui mais avec grandeur. 


lundi 28 septembre 2020

Rencontrer Dieu

 


Le bonheur est la motivation

28 septembre

Les jeunes réalisent

Qu’ils peuvent aussi parfois

Tenir des propos très pertinents

Il faudrait oser aller plus loin

Que des tags flash

Oser sortir du rang

Pour un manifeste ineffaçable


« Rencontrer Dieu »

Il arrive parfois que certains de vos proches soient heureux d'avoir pu vous parler librement de choses qui leur paraissent tellement difficiles à partager comme si régnait une gêne voire même une crainte du jugement ! Waow ! Mais que feront-ils alors lors du jugement dernier ? Ils céderont sans fin leur place dans la file jusqu'à se faire klaxonner comme cela m'arrive parfois quand trop d'altruisme tue l'altruisme ?! Plus sérieusement, chacun partage ce qu'il veut sur sa rencontre avec Dieu, sur son rôle dans nos vies, dans nos actes, dans nos doutes. Chacun lui attribue les rôles qu'il souhaite : Dieu bienfaiteur, Dieu punisseur, Dieu injuste, Dieu invisible, Dieu invention pour se rassurer, Dieu de lumière, Dieu d'obscurité, Dieu guérisseur, Dieu dernier recours, Dieu dernier secours, Dieu plein de Grâce, Dieu plein d'Amour....

Chacun partage ce qu'il veut et parfois ce qu'il peut car trouver les bons mots sans paraître enfantin voire naïf est un ressenti autant qu'un risque. C'est comme ouvrir son jardin sans même savoir tout ce qui y pousse....

« Rencontrer Dieu » est-ce nécessairement quelque chose qui se partage ? Moi, je m'étonne tellement souvent de choses qui sans doute n'étonnent plus personne. Je me surprends dans mes rêves, mes images, mes cheminements mais je connais mon jardin et depuis bien longtemps et c'est plutôt ce qui y pousse qui se transforme autant que moi. Il nous est impossible de tout comprendre au-delà de nos murs, de nos barrières et c'est pourquoi peu à peu chaque mur, chaque barrière s'efface.

Et puis qui fait la démarche ? Est-ce Dieu qui vient à notre rencontre ou est-ce l'inverse ? C'est peut-être aussi tout simplement les deux. L'univers infini n'a pas révélé tous ses secrets et nous vivons dans un monde impossible à visiter dans son entièreté. Voilà pourquoi je ne cherche ni raisons, ni solutions pour la rencontre. Tout arrive comme il le faut. Ce serait un peu fou de dire que les rencontres se font uniquement dans des moments difficiles comme la perte d'un parent et pourtant en ce qui me concerne c'est aussi là que Dieu est venu à ma rencontre.

Dans l'Amour et dans les pluies de bonnes intentions sans aucun doute. Dans la Joie et dans les cascades de partage sans doute. Dans la simplicité et dans les rivières de forces douces sans doute. Dans la tendresse et dans les forêts de vraies présences sans doute. Dans ce jardin que vous gardez secret alors que peut-être tout le monde le sait sans doute. Dans le jardin secret de Dieu que vous pensez connaître, que vous imaginez, que vous attendez...sans doute.

« Rencontrer Dieu », je vous le souhaite et sentez vous libres de l'appeler comme vous voulez. Et si vous sentez sa présence dans un rayon de lumière, dans un souffle, dans un frisson,dans un rêve, dans le sourire éternel d'une maman, dans le chant qui vous apaise, dans la Grâce d'un bébé, dans les rides de vos aînés...alors tant mieux !

Faites de votre jardin le jardin secret comme bon vous semble, je sais que Dieu viendra un jour où l'autre le fleurir de sa présence. J'espère aussi qu'il ne viendra pas seul!


dimanche 27 septembre 2020

Un petit porto? Oui mais toujours moderato!

 Le bonheur est la motivation

27 septembre

Quand le cadre manque

La toile peut s’abîmer

Mais face à l’incohérence

Elle peut s’enrouler

Pour une longue durée

Expose-toi un maximum

Réclame l’attention

Ne la fuis pas

Beaucoup d’œuvres finissent

Dans les caves des plus grands musées

Un petit Porto ?! Oui mais toujours moderato!

Ah ! Ah ! J'ai retrouvé cette photo avec plaisir ! Elle arrive bien en cette période où le masque fait la loi et où on est si content de respirer tranquillement. Lorsque la semaine se termine par un vendredi souvent bien rempli, nous aimons marquer une pause et partager un petit apéritif. Bon, j'avoue: le Porto a un effet magnifique sur mon humeur et mon humour mais rassurez-vous je maîtrise en tout cas, je reste dans la Joie ce qui n'est pas toujours le cas quand vous abusez d'autres boissons alcoolisées.

J'aime imaginer le voyage de ce breuvage en barriques et en bateaux ! Le rhum des aventuriers tranquilles ! C'est l'instant de détente au coin du feu, un carnet de notes entre les mains ou un bon bouquin et le petit verre de Porto que vous sirotez bien à l'aise en vous laissant légèrement grisé  et en profitant d'un temps où justement celui-ci s'arrête.

En cadeau, j'ai reçu une bouteille de vingt ans d'âge. Un vrai régal qui m'invite à remonter le temps en douceur et qui me fait sourire et rire au temps qui passe. J'entends encore maman annoncer « Porto por torto ! » ! C'était l'époque où gamins nous faisions parfois les fonds de bouteille en cachette ou encore nous faisions croire à notre grand-mère que maman nous autorisait à boire un peu de bière !

Enfin, bon ! Nous avons grandi et géré à notre façon les plaisirs de la boisson. « L'excès nuit en tout » dit-on et j'avoue que le Porto est très aidant pour ne pas sombrer dans l'excès. Un bon verre...bon allez, deux suffisent à glisser dans cette petite pause ou dans l'entame d'une belle soirée.

Alors pour fêter ce premier dimanche plutôt maussade, je vous dis : « santé ! Mais toujours avec modération » et pas tous les week-ends sinon « Adeus prazer !  Adieu le plaisir! "


samedi 26 septembre 2020

Je vous dois la vérité

 


Le bonheur est la motivation

26 septembre


Faire sens au-delà de la logique

C'est obtenir une réponse sincère

A ses questionnements d'élèves apprenant

Quant au professeur

C'est réfléchir à son accompagnement



Je vous dois la vérité

L’éducation que j’ai reçue et qui n’est pas nécessairement l’éducation judéo-chrétienne comme certains l’imaginent même si mon épouse me dit souvent que j’ai une tête de juif, cette éducation semble avoir forgé mon humilité dans la matière la plus lourde qui soit si bien que j’éprouve toutes les peines du monde à me la ramener. Ce n’est jamais à moi qu’on dira : « Sois humble et tais-toi ! »…et pourtant, franchement quand j’y songe, j’aurais de quoi la ramener !

Et pour cause ! Cela fera bientôt quarante piges que je trimbale ma silhouette dans les décors de l’animation, la création et même de l’éducation. J’en ai vécu des choses et rencontré du monde et parfois du beau ! Et là, je suis à un nouveau tournant mais du genre qui vient juste avant un carrefour ou juste après et pas ce genre de tournant qui crée avec ses potes le 8 de l’infini comme les circuits d’auto dont je n’ai pas toujours compris l’intérêt. Une nouvelle étape s’annonce et je me dois de vous dire avec qui je vais la vivre même si je sais que les plus futés d’entre vous on deviné depuis longtemps.

Heu ! Non, rassurez-vous je ne quitte pas ma compagne ! Non, elle m’adore trop …je l’adore trop pour ça ! Une nouvelle aventure artistique m’emporte et une petite voix au fond de mon moi bienheureusement créatif me dit : «  C’est parti ! C’est la grande aventure ! Tu en as vécu beaucoup mais celle-là va t’apporter énormément et t’apprendre encore tant de choses sur toi et sur ta Vie ! Reste humble mais pas trop ! T’es plus si jeune non plus ! Alors si fruits il y a, récolte-les avec fierté ! Raconte-nous ! Partage ! »

Alors voilà…je vous ai parlé il y a quelques semaines de ce jeune homme talentueux…enfin quand je dis talentueux…bon, d’accord il a cartonné avec ses vidéos mais en surfant sur la vague du « tout vient à point à celui qui sait attendre et sauter sur l’occasion ! Cet opportuniste de la communication a donc sauté sur la vague des attentats…résultat : 11 millions de vue ! Ok mais et alors ?! Je ravis parfois près de 300 lecteurs avec une page de mon blog mais est-ce que je la ramène ?! Après la vague Corona ! Et à nouveau il fait mouche comme un postillon au fond d’un écouvillon ! Et après ?! Il espère quoi ?! La réélection de Trump ? La 3ième guerre mondiale ?! La première papesse ?! …Bon ! Ok ! Il est talentueux…j’accepte.

Non, c’est vrai ! Il a du mérite depuis qu’il est toujours petit, il y croit et surtout, je vous l’avoue, c’est à moi qu’il a pensé en premier ! Mais si ! C’est pour ça qu’il m’avait invité au théâtre ! A la télé ! Enfin à l’émission télé qui se faisait au théâtre ! C’est pas original ça comme concept ?! C’est comme si mon garagiste m’invitait au car-wash !

Grâce à lui, je réalise que si je devais penser à tous ces jeunes que j’ai rencontrés en ateliers théâtre ou à l’école et qui sont en train de briller là où il faut, je ne penserais plus à moi ! Il ne m'a jamais oublié et m’a gardé dans un coin de son gros cœur et un jour, il est revenu vers moi, prêt à m’embarquer dans une nouvelle aventure ! C’est pas un beau cadeau ça ?! C’est pas une belle reconnaissance ?!

Donc, voilà, je vous l’avoue, j’ai donné un petit coup de plume des plus créatifs à ce jeune artiste qui vraiment ,vraiment en vaut la peine ! Nous travaillons, nous rions et la Vie d’artiste s’écoule paisiblement…enfin surtout pour moi parce que lui, je ne vous dis pas l’aventure qui l’attend ! Pire que Bilbon Sacquet ! Je suis certain qu’il ne mesure pas 1, 60 mètre mais surtout qu’il ne mesure pas la Vie d’artiste formidable qui l’attend ! Et croyez-moi si je peux l’épauler un peu en rêvant d’être son Gandalf, je vais le faire volontiers et avec une grande fierté ! Merci Guillaume ! Ô grand GuiHome !

                                                                                                        photo Canal C

vendredi 25 septembre 2020

Ma tête contre les socles de compétences


Le bonheur est la motivation

25 septembre

La motivation

C'est aussi pouvoir lancer des ponts

Entre deux mondes

L'éveillé et l'endormi

c'est se rendre compte

Que l'autre n'attend que les encouragements de l'un

Autant que l'un souhaite la gratitude de l'autre

Ma tête contre les socles de compétences

Je me demande si les enseignants le réalisent mais un jour, un mec s’est réveillé avec cette idée et ne j’ai pas dit « rêve » car ce mec-là, à mon avis, ne devait faire que cauchemar sur cauchemar, il s’est réveillé donc avec l’idée de donner plus de sens encore à l’enseignement obligatoire, un peu comme si on disait aux vaches : « Là, les filles, vous êtes dans un pré bien clôturé et il faut manger l’herbe hein ! Mais on va tout de même vous montrer comment la manger et surtout comment ne pas balancer des bouses dans votre assiette ! »

Ce gars doutait donc des possibles de chaque enfant, de ses capacités à apprendre mais surtout à apprendre ce qu’il fallait apprendre et pire, il doutait des capacités des enseignants. Il a donc balancé à ses amies et amis réunis autour d’une table bien carrée en haut d’une tour où les têtes bien pensantes ne savent rien de la Vie de ceux d’en bas : « Nous allons désormais parler de compétences et créer ensemble un référentiel ! »…

Il y avait là, un féru des nombres, un amoureux des mots, un roi de tous les sports, un scientifique averti qui en valait au moins deux, un bricoleur qui cherchait de nouveaux outils, un voyageur qui aimait les cartes postales, un artiste peintre qui pensait que la Joconde souriait devant un homme nu, un polyglotte qui se désolait de ne pas parler le patois , un curé défroqué qui estimait que tout de même beaucoup d’enfants ne comprenaient pas le Christianisme et enfin une sorte de passe-partout entre philosophe moraliste et un « dites-le moi si je peux servir »…par contre pas d’éducateur, pas d’animateur, pas de sages emplis d’expérience et de bon sens.

Et comme ce mec, ce gars avait les pleins pouvoirs, il a dit : « C’est parti ! Chacun d’entre vous -mais on dira qu’on a consulté hein-va pondre les compétences de base que nos petites têtes blondes vont exercer durant disons…allez va pour huit ans…mais au bout, attention pas op ! Il faut que ces compétences soient maîtrisées à la fin de chaque étape ! »

Inspiré comme pas un, il ajouta même : «  Je décide que ces compétences seront considérées comme nécessaires à l’insertion sociale et à la poursuite des études ! »

Et comme César franchissant le Rubicon il ajouta : «  Les mecs ! Ecoutez-moi bien ! C’est votre Mission ! Je fous tout ça dans un décret et maintenant café, biscuits pour tout le monde ! La prochaine fois, on aura peut-être de la coke et des p…oooh ! Il y a même de la tarte ! »

Là, je vous dis pas ! Tous ces mecs- oui ils étaient majoritaires à l’époque-se sont sentis comme les dieux de l’Olympe ! Quel pouvoir devint le leur ! Imaginez plutôt !

-« Moi, dieu de la langue française, je décrète que lorsqu’un gamin lira mon livre il devra saisir de suite mon intention d’auteur ! »

-« Moi, dieu des nombres, je décrète que le gamin devra arriver à remplacer un calcul compliqué par un calcul simple ! »

-« Moi, dieu du bricolage, je décrète que si un puzzle est en bois ce n’est pas un problème ! »

Et chacun y allait allègrement balançant ses propositions ! Certains comptaient les pages du référentiel ! Ils s’arrêtèrent quand le dieu des sports proposa que la compétence « savoir lever la coupe et vider le casier » pourrait être financée par AB Inbev. Il faut dire qu’à l’époque , le refinancement de l’Enseignement était presque une tradition tout comme celui de la Santé ou celui de la Culture…enfin, bref, c’était une époque où les politiques savaient s’amuser !

D’ailleurs, ils approuvèrent à l’unanimité ces socles et signèrent dans la joie du travail accompli le contrat de base entre l’école et la société. Le fermier venait de condamner ses vaches au ruminement éternel.

Le mec fut applaudi, presque porté dans les nues, limite anobli avant de disparaître dans sa retraite des plus dorées.

Ce crabe venait de condamner l’Enseignement au plus long et douloureux cancer qui soit….

Et voilà qu’aujourd’hui, alors que s’abat sur la prairie un petit fléau nommé Corona  brûlant une à une les étapes des compétences et menant les dieux de l’Olympe de nouveau représentés par une femme –pas cons les mecs, ils font porter le chapeau à l’une ou l’autre et ils les choisissent bien ! A croire qu’elles ont toutes les compétences mais pas les mêmes socles ! - Enfin bref…voilà qu’on parle d’Essentiel ! Il faut aller à l’Essentiel ! Moi, je me dis : « Purée ! Mais ils vont envahir mon blog ! Peut-être me demander conseil ?! »…

Mais non…ils avaient oublié la signature d’un pacte baptisé : « pacte d’ Excellence »…un peu comme si le fermier disait à ses vaches: "Je vous sers toujours la même herbe mais on va se dire une fois pour toutes qu’elle est excellente ! Ruminez et fermez vos gueules ! »

Bon, d’accord, c’est un gros raccourci mais mon article devient long et je dois encore certifier l’une ou l’autre chose pendant que nos chères directions croulent sous les réformes, les décrets, les circulaires et toutes les notes Corona. 

Vous savez quoi ? Je suis certain que dans une autre vie j’étais une vache folle !



jeudi 24 septembre 2020

Joyeux 30 ans Coco mon grand petit double!


Le bonheur est la motivation

 24 septembre

Il y a sans doute peu de professions

Qui s'éclairent de la fusion des émotions

Eduquer est une piste aux étoiles

Un lancer de possibles

Dans le firmament des réalisations

Joyeux 30 ans Coco mon grand petit double!

Je sais que tu l’attends cette lettre ! Tu en parlais déjà il y a quelques jours 

après avoir lu celle de ton frangin. Hé bien la voilà mon Coco ! Et j’espère de 

tout cœur qu’elle ira droit dans ton gros cœur pétri de belles et bonnes 

intentions.

Tu connais l’histoire du sage dont un kalife souhaita  éprouver la sagesse en lui posant la question : «  Toi qui as de nombreux enfants, veux-tu me dire lequel est le préféré ? ».Le sage répondit : « Celui de mes enfants que je préfère, c’est le plus petit jusqu’à ce qu’il grandisse, celui qui est loin jusqu’à ce qu’il revienne, celui qui est malade jusqu’à ce qu’il guérisse, celui qui est prisonnier jusqu’à ce qu’il soit libéré, celui qui est éprouvé jusqu’à ce qu’il soit consolé… »

J’avais même ajouté dans mon texte du 1er juin :" celui qui est le plus faible jusqu’à ce qu’il se fortifie, celui qui est le plus obscur jusqu’à ce qu’il rayonne, celui qui est le plus inquiet jusqu’à ce qu’il devance, celui qui est le plus égaré jusqu’à ce qu’il trouve sa voie, celui qui est le plus solitaire jusqu’à ce qu’il trouve son âme sœur car oui, les enfants grandissent et demeurent tour à tour notre enfant préféré… »

Hé bien, toi mon Coco, j’ai envie de te dire que tu es passé par toutes mes façons d’aimer.

Tu fus tout petit mais tellement adorable et tellement courageux tant sur la cour de récré que sur un terrain de football où même quand certains te dépassaient de deux têtes, tu y allais ! A l’école maternelle, on te faisait voler de bras en bras ! Tu fus un de mes premiers petits acteurs pour du théâtre à l’école et tu suivis très longtemps mes ateliers avec tous les succès que l’on sait jusqu’à poursuivre l’aventure dans l’animation à Dorinne où tu fais l’unanimité auprès des enfants qu’on entend encore scander : « Coco ! Coco ! Coco ! ».

Là où tu passes, tu sèmes la bonne humeur et une énergie positive et pourtant, toi et moi, nous savons combien de fois tu fus en équilibre précaire sur le fil de la Vie.

Tu fus loin mais tu choisis de revenir près de moi, tu fus hésitant, perdu et je te guettais sous la fenêtre, tu changeas de route et je te fis confiance, tu fus limite et tu revins balle au centre, tu fus en questionnement et tu trouvas ta voie….

Je t’ai sans aucun doute aimé à tort et à travers mais surtout nous nous aimons à raison !

Je sais que souvent on me dit comme le disait mamy : « Coco c’est celui qui te ressemble le plus ! »…il est vrai que mes enfants ont chacun une part de moi mais sans doute as-tu reçu la part la plus intime. Celle qui, sans aucun doute à ton grand dam, traîne à trouver écho. Je veux parler de cette envie de fonder une famille, d’être un papa aussi attentionné que tu peux l’être dans ton rôle répété de parrain. Celui de construire une Vie empreinte d’Amour mais aussi d’Amitié car, je sais que tu es un ami extraordinaire et j’espère que tous tes amis seront toujours là pour toi quoi qu’il advienne.

Oui, souvent, je pense  à toi davantage qu’aux autres parce que le temps passe et qu’on souhaite le meilleur pour chacun de ses enfants et je sais que tu t’en approches  à grands pas de ce "meilleur" dont tu rêves ! Voilà pourquoi j’aime à te le répéter : « Ne t’en fais pas ! Un jour viendra où tu recevras tout ce que tu mérites comme un cadeau du ciel et tu n’auras pas assez de larmes pour partager ta Joie ! ».


Aujourd’hui, tu as 30 ans mais pour moi, tu es toujours le p’tit Coco qui me grimpait sur le dos ou qui ingurgitait plus de gâteau que le plus affamé des ogres ! Tu es toujours l’adolescent cherchant d’ouvrir ses ailes  pour d’heureux envols et affrontant tantôt les montagnes, tantôt les chutes mais tu as su assumer chaque décision qui nous interrogeait ou nous inquiétait. Aujourd’hui, tu as créé ta place dans tout ce que tu fais et tu avances sereinement. Encore quelques ajustements et ta Vie sera des plus belles !

Sois fier de ton parcours mon fiston ! Fier de la place que tu occupes dans cette belle fratrie ! Fier de la place que tu tiens dans notre si grande famille ! Fier de la place que tu tiens dans le cœur des petits et des grands stagiaires dorinnois ! Fier de la place que tu tiens dans le cœur des petits et des grands footballeurs que tu accompagnes ! Des jeunes parfois tant égarés que tu tentes de mener vers une route plus assurée, plus rassurante. Fier de la place que tu tiens dans le coeur de tes amis qui t'aiment pour qui tu es! Fier de ton rôle de parrain et de grand frère!



Oui c’est vrai, je ne le cache pas, tu es l’enfant qui m’a demandé de puiser un maximum dans mes ressources paternelles mais cela m’a permis de trouver la meilleure eau au fond du puits d’Amour et de Sagesse qu’un père se doit de tenir constamment bien alimenté.

Je rêve pour toi autant que pour tes frères et sœurs tous les bonheurs du monde et je sais que les tiens auront un parfum des miens parce que oui, nous nous ressemblons fort.

Je vous aime dans tout ce que vous êtes, tout ce que vous faites même si parfois c’est encore maladroit ! Je vous aime dans ces parts de moi que vous sublimez ! Je vous aime dans ces énergies que vous alimentez ! Je vous aime dans ces rêves que vous partagez !

Je t’aime aussi dans tes réalités, dans tes espérances, dans tes failles, dans tes doutes, dans tes succès….


Oui, tu m’as parfois inquiété même énormément mais c’est aussi cela être père ! Aujourd’hui, du haut de tes trente ans, sache que tu n’as fait qu’une partie du chemin et n’est-ce pas cela qui est le plus chouette ?! Te dire que le meilleur est encore à venir?!

Le cadeau de ces 30 ans était finalement bien choisi car il t’a permis de prendre de la hauteur, toi qui parfois as du te sentir si bas, si démuni. Vois comme tu as remonté la pente ! De la même manière que tu agitais tes petites jambes pour épauler ton grand frère Clément sur le terrain de foot ! Vois comme tu as tracé ta route sans doute avec davantage de zigzags que ton petit frère Martin mais elle est toute aussi belle car parsemée de questionnements, de renoncements et sans doute de blessures à l’âme et au cœur, tu as gardé ta place et tu as su aimer autant que te faire aimer !



Sois toujours fier de toi Coco ! Fier de qui tu es ! Ne doute pas une seconde qu’une belle princesse va venir répondre  à tous tes rêves ! Ne doute pas une seconde que tu vas manquer des choses ! Prends soin de toi ! Sois drôle ! Sois sage et juste ! Ne refuse jamais d’aider et de te faire aider car c’est aussi une belle manière de grandir et de bien vieillir !

Trente ans ! Je pense à la chanson d’Yves Duteil :

«  Qu'est-ce que c'est bien d'avoir trente ans

On se moque de l'air du temps
On est encore dans la jeunesse
A cheval sur les souvenirs
On a le temps de voir venir
La vieillesse… »

A toi aussi, j’ai envie de partager ce texte que j’avais écrit à l’aube de l’an 2000 quand tu avançais vers tes dix ans…

     "C'est l'anniversaire de Coco. L'enfant du milieu et c'est la plus juste des images qui me vient spontanément. Entre maman et papa, entre deux frères, entre deux amis, entre deux rires, deux pleurs. Coco a de moi, ce côté que j'avais enfant, "toujours comme on veut" mais il sait aussi les colères et la révolte et ne s'en laissera pas compter, ça c'est sans doute sa maman. Enfin, c'est un gros coeur avec des petites ailes d'ange qu'il a comme beaucoup d'enfants cachées dans ses rêves. Généreux, amitieux et très cocooning, il sait où il va et je suis certain qu'il suivra des traces en y ajoutant sa touche personnelle. Passionné et attiré par les tout-petits, il se montre déjà très maternel et paternel dans sa façon d'être. Enfin, il sait mettre toute son énergie pour le plaisir ou pour la coopération. Foot, jeux, vélo, tout lui va et puis surtout, un rien lui fait plaisir surtout si c'est un peu sucré et bon à manger. Bon anniversaire Coco!"



Tu vois, plus de 2O ans après, des bases solides demeurent même si tu n'es 

plus vraiment l'enfant du milieu mais plutôt en tête du peloton!

Profite bien mon Coco ! Sache que nous t’aimons énormément ! Sache que je 

suis fier d’être ton papa ! Avance-toi tel un prince vers tous les bonheurs ! 

Un joyeux anniversaire des plus sincères ! Je t'aime!

                                                                                                        papa





 

mercredi 23 septembre 2020

Quand les grands noms de la plume vendent leur service, il est temps pour les moineaux de s'envoler...

 


Le bonheur est la motivation

23 septembre


L'école devrait faire régulièrement

Portes ouvertes aux artisans, artistes

Créatifs, utopistes voire dissidents

Professeurs et élèves

Voyageraient différemment

La différence est une belle toile de fond

Quand les grands noms de la plume vendent leur service, il est temps pour les moineaux de s’envoler...

 

Non, ce n’est pas une pensée indienne issue d’une longue observation des coutumes étranges des visages pâles mais j’ai trouvé très amusant de découvrir ces annonces qui vous invitent moyennant une participation financière à suivre les cours de quelques grands noms de la plume. Ils appellent cela une masterclass d’écriture et notamment une masterclass d’écriture théâtrale avec Eric-Emmanuel Schmitt. L’auteur balance même une phrase d’accroche : « Je vous expliquerai comment être un auteur qu’on joue » ! Fortiche Eric-Emmanuel car il dit « être » et pas « devenir »…la nuance est énorme ! Etre ou ne pas être? Devenir ou ne pas devenir? Et si nous étions déjà ce que nous devenons?

Moi qui ne suis qu’un humble moineau, je me demande tout de même qui a fait la masterclass pour Mr Schmitt ?! Un ange ? Un perroquet aux plumes bariolées ? Un aigle dominant l’espace ? Un paon fier dans sa roue de la fortune ? Certains lecteurs adorent Eric-Emmanuel et d'autres pas du tout!

Au théâtre, mon parcours d’autodidacte m’a amené à rencontrer et travailler avec des professionnels qui auront finalement renforcé ma masterclass à moi tout seul. Pour l’écriture, j’ai partagé énormément et reçu pas mal d’avis mais j’ai toujours voulu protéger mon univers et mes façons de faire. Je m’étonne parfois, souvent très positivement de ce que j’ai écrit et parfois des amis eux-mêmes me surprennent en me renvoyant des textes ou des citations. Je râle d’ailleurs d’avoir jeté mes carnets d’adolescence à l’époque où je voulais faire comme « peau neuve »…le papillon abandonne son enveloppe.

Je souhaite bonne chance et bonne aventure à tous ceux qui tremperont leur plume dans l’encrier inspirant ou influant des maîtres Masterclass. Je souhaite surtout que des maîtres soient bienveillants et qu’ils n’étouffent bien malgré eux ce qui fait du bien  à tant de monde : l’écriture pour être, pour exister, pour devenir, pour tenir, pour se libérer. 

J'ai envie de leur dire que si vous ne devenez pas ou si nous n'arrivez pas au stade "être un auteur qu'on joue", n'en veuillez à personne et surtout pas à vous-mêmes! Continuez à faire ce qui vous amuse! Continuez à faire ce qui vous fait du bien!

 Moi, je m’envole un peu plus loin, histoire de voir si d’autres inspirations m’inviteront à me surprendre. Je vais tailler ma plume théâtre pour une prochaine œuvre originale destinée à faire rire du parterre jusqu’au balcon !

 

mardi 22 septembre 2020

J' ai oublié...

 


Le bonheur est la motivation

22 septembre


La liberté c'est énorme

Mais on en fait si peu de choses

Beaucoup d'élèves sont tellement

Prisonniers du rien

Qu'ils pensent être libres de tout


 J'ai oublié


"J'ai oublié de te demander comment s'était passé ta journée...","J'ai oublié de prendre de 

ses nouvelles", "J'ai oublié de lui souhaiter bon anniversaire!", "J'ai oublié tant de choses!"...

On invite si peu l'autre à se raconter. Au bout de la journée et des heures partagées avec 

d'autres, on se sent parfois ingrat pour ceux que l'on aime. Le boulot nous a épuisés et on 

n'a plus très envie d'être bavard et pourtant on se dit que cela fait du bien à l'autre aussi de 

partager sa journée.

 Il ne faudrait jamais rien oublier et souvent, on a tant de choses à partager que tout s'envole

d'un plein coup et le nez en l'air  on se plonge machinalement dans le quotidien. Je sais 

combien on risque alors de passer à côté de bons moments. Il faut prendre le temps et dire

ce qu'il y a à dire et faire ce qu'il y a à faire et quand on oublie, la Vie nous permet 

souvent de rattraper le coup. 

"J'ai oublié de vous dire combien je vous aime", "J'ai oublié de te dire combien tu comptais

pour moi", "J'ai oublié de te dire combien tu es une belle personne", "J'ai oublié que

prendre un peu de temps, cela en valait la peine...".

 N'oublions pas l'autre, n'oublions pas les autres et ne nous oublions pas nous-mêmes! La 

Vie ne nous oubliera pas en nous gavant des plus beaux souvenirs...ceux partagés avec 

autres!




26 mars 2020- 26 mars 2021 la boucle est faite!

  Le bonheur est la motivation 26 mars Tous capables ! Tous formidables ! Ne doute jamais De ce que tu peux apporter Aux autres Celui qui d...