Le
bonheur est la motivation
28
août
Eclaire
ta route scolaire
De
bonheurs possibles
N'en
fais pas une galère
Mais
un voyage de roi
Personne
n'a besoin de fortune
Pour
croire en soi
La
richesse est l'amour
Que
tu accordes
Pas
que tu escomptes...
Il se peut qu’un jour un de mes petits-enfants me demande : « dis papy, d’où vient le mal ? »…
Les médias ne cessent de nous montrer des images horribles comme celles d’un homme froidement abattu de plusieurs balles dans le dos par un policier à qui on pourrait poser la question : « d’où vient le mal ? »….
Serait-il inné ? Serait-il le côté pile ou face de notre être, de notre âme, de notre avoir, de notre peur, de notre défaillance, de notre ignorance ?...
Serait-il là pour mieux discerner l’incapacité de l’homme à vivre en harmonie avec ses semblables ?
Serait-il là pour nous rappeler que plus que tout il faut faire le bien ?
Le jour où les médias décideront d’accorder la même part d’importance aux informations qui font du bien peut-être serons-nous poussés à faire davantage….
A mon petit enfant, je répondrais : « et si nous nous demandions : où va le bien ? …Que se passe-t’il en toi quand tu fais une bonne action et en l’autre ? D’où vient cette vague qui soulève ton cœur de Joie ? Où s’arrêtera-t ’elle ? A quoi s’ajoute-t’elle ? En quelle mer s’évanouit-elle ? »
Nous savons parfois bien davantage de choses à propos du mal et si peu sur le bien. Le mal qui s’accroche, le mal qui se nourrit de tout, qui naît en tout, qui amplifie tout, qui libère très facilement les tempêtes et fait des ravages infinis dans les cœurs et les esprits. Le mal qui gouverne, qui manipule, qui trompe, qui égare, qui aveugle et qui empoisonne.
Et le bien alors ? La tolérance ? L’acceptation ? Le respect ? Le partage ? Les sentiments ?...
D’où vient le mal où va le bien ? Le mal s’installe là où le bien ne naît pas, là où il n’est pas assez résistant, là où l’injustice et la justice se mélangent en de sombres confusions tout comme la perfection et l’imperfection et le jugement des hommes.
A mon petit enfant, je dirais : « et toi ? Que ressens-tu lorsque le matin tu ouvres les yeux ? Que te dis-tu ? A qui, à quoi offres-tu ta journée ? Ta Vie quotidienne ? Que rêves-tu ? Qu’espères-tu ? Comment estimes-tu ta part ? Ta portion d’existence ? Ta ration de possibles ? Ta force de faire, de voir, d’être bien avant d’avoir ? Et toi ? Qui aimes-tu ? Qui pourrais-tu aimer encore ? Qui pourrait se nourrir de ta gentillesse ? De ta bonté ? De ta simplicité ? De ton énergie à dévorer la Vie ?...Et toi ? Quel genre de vague seras-tu ? Quel sera ton voyage ce jour ? Et demain ? Et après ?...Comme j’ai hâte de le savoir ! Comme j’ai hâte de te voir vivre et découvrir ta part de bien, uniquement ta part de bien car d’où vient le mal tu le sauras assez tôt mais répandre le bien infini à l’infini, ce sera un autre apprentissage. »
Parfois, je suis las de voir toutes les horreurs du monde et je râle d’avoir si peu de pouvoir mais je sais que le changement et le souffle qui vont créer une autre vague commencent là dans ce soupir ! Alors j’en fais un soupir optimiste qui, je l’espère ira grossir contre vents et marées….
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