Le
bonheur est la motivation
12
juillet
Au
quotidien
Dis-toi
que tu fais partie
De
la bonne journée des autres
Tu
as une chouette place à tenir
Dans
de multiples cadres de vie
Sois
l’élément qui compte !
Carte
postale 9 12 juillet
Froment
blé sous le soleil d'été
J'aurais
pu rajouter escourgeon et vanter les joies de la moisson !
J'aurais pu raconter le blé en herbe et jongler avec mille
métaphores notamment devant la tartine du dimanche celle qui nous
rappelle combien le pain est bon ! Ce matin, le soleil brille et
invite déjà à la promenade ou à l'excursion. Ce matin, le soleil
a des airs de chansons et fredonne combien la Vie est belle !
Alors, je me laisse inspirer pour cette carte postale dominicale et
je me laisse planer par dessus tous ces champs verts et blonds. Je
devine la prochaine valse des tracteurs et des moissonneuses, le
travail nocturne des fermiers inquiétés par d'incertaines
prévisions ou dynamisés par des contraintes coopératives. Je me
souviens des étés où nous allions aider le fermier à rentrer ses
ballots. Le poids au bout de la fourche qu'il nous fallait tenir bien
droite avant un lancer jusqu'au cinquième rang. L'odeur du foin, de
la paille et de la grange chatouille mes souvenirs campagnards. L'été
bat son plein et offre la plus belle fête au village mais en
profiterons-nous jamais assez ? Et que dire des coquelicots qui
viennent étoiler chaque image ?
« Chaudes
nuits des étés passés tu as grandi déjà
Les grands feux se sont allumés au lit des champs couleur de joie
Coquelicot dans la récolte, demain, demain, bouquet tu seras
Et, curieuse tant et plus, tu cherches qui te cueillera... »
Les grands feux se sont allumés au lit des champs couleur de joie
Coquelicot dans la récolte, demain, demain, bouquet tu seras
Et, curieuse tant et plus, tu cherches qui te cueillera... »
Je
me laisserais bien dériver de l'adolescence à l'enfance avec Angelo
pour glisser dans cette douce Joie tellement accessible, tellement
là, tellement tout près que nous ne la voyons pas.
Froment,
blé sous le soleil d'été, laissez-vous emporter par toutes ces
choses que nos campagnes offrent tant et plus. Nous sommes tellement
riches de choses gratuites que nous partons parfois tellement loin
pour nous appauvrir en payant plus qu'il ne faut.
Le
blé en herbe c'est le bonheur en moisson, c'est la plénitude à
foison, c'est la Vie sans façons. En glissant cette carte postale
dans votre boîte aux lettres, j'avoue, mon dimanche commence bien.
L'été est là, à ma fenêtre et comme vous je le vois sans façons
à ma façon. Profitez mes amis ! Profitez et faites
d'improbables moissons pour d'insatiables granges !
Très belle image et bons mots sur LE BLé en ce Dimanche de la Parabole du Semeur !
RépondreSupprimerLes semailles , n' est- ce pas quand le Semeur voit une vie accomplie ,
Sa Parole étant fécondée en nos âmes , donne du fruit , grandit et se multiplie sur d' autres terrains , dans d' autres coeurs !
Excellente journée !
Philippe Dautais :
" Ainsi la vie de l' homme se tisse dans le croisement permanent
de la vie sociale et événementielle avec la vie intérieure et personnelle ...
...Ce tissage réalisé entre soi, Dieu et les autres, nous l' appelons histoire sante .
- Philippe Dautais , le chemin de l' homme selon la Bible -Edition Desclée De Brouwer -
MAURICE ZUNDEL : LA PARABOLE DU VITRAIL
Un vitrail dans la nuit est un mur opaque,
aussi sombre que la pierre dans laquelle il est enchâssé.
Il faut la lumière
pour faire chanter la symphonie des couleurs
dont les rapports constituent sa musique.
C'est en vain que l'on décrirait ses couleurs,
c'est en vain que l'on décrirait le soleil qui les fait vivre.
On ne connaît l'enchantement du vitrail
qu'en l'exposant à la lumière
qui le révèle en transparaissant à travers sa mosaïque de verre.
Notre nature est le vitrail enseveli dans la nuit.
Notre personnalité est le jour qui l'éclaire
et qui allume en elle un foyer de lumière.
Mais ce jour n'a pas sa source en nous.
Il émane du soleil,
du Soleil vivant qui est la Vérité en personne.
C'est ce Soleil vivant que les hommes cherchent
dans leurs ténèbres.
Ne leur parlons pas du Soleil, cela ne leur servira de rien.
Communiquons-leur sa présence
en effaçant en nous tout ce qui n'est pas de Lui.
Si son jour se lève en eux,
ils connaîtront qui Il est et qui ils sont
dans le chant de leur vitrail.
La vie naît de la VIE.
Si elle jaillit en nous de sa source divine clairement manifestée,
qui refusera de s'abreuver à cette source
en l'ayant reconnue comme la Vie de sa vie ?
par Maurice Zundel, article publié dans Le Lien, revue grecque melkite catholique du Caire, vol. XXX - n°1 - mars 1965 ;
EUGENE GUILLEVIC
J'ai vu le menuisier
Tirer parti du bois.
J'ai vu le menuisier
Comparer plusieurs planches.
J'ai vu le menuisier
Caresser la plus belle.
J'ai vu le menuisier
Approcher le rabot.
J'ai vu le menuisier
Donner la juste forme.
Tu chantais, menuisier,
en assemblant l'armoire.
Je garde ton image
Avec l'odeur du bois.
Moi j'assemble des mots
Et c'est un peu pareil.
- Eugène Guillevic -
SAINT IRENEE
Ce n'est pas toi
qui fais Dieu
mais Dieu qui te fait.
Si tu es l'ouvrage de Dieu,
attends patiemment
la main de ton artiste
qui fit toute chose
en temps opportun.
Présente-lui un coeur
souple et docile
et garde la forme
que t'a donnée cet artiste.
Ayant en toi l'eau
qui vient de Lui...
- Saint Irénée de Lyon , 2ème siècle -
Bonne lecture de Eugène GUillevic : " Le menuisier " et Maurice Zundel : La Parabole du vitrail !
Correction :
RépondreSupprimerPhilippe Dautais , il faut lire :
..." nous l' appelons histoire sainte "