jeudi 28 mai 2020

Sur la plus haute branche mes souvenirs gazouillaient




Le bonheur est la motivation

28 mai


Au fond, que signifie
Avoir conscience ?
Rien de plus que savoir
Qu’il y a un début et une fin
Et que tout passera
Aie conscience
Que tu écris ton histoire
Dans un livre gigantesque
Vis !



Sur la plus haute branche mes souvenirs gazouillaient

S’il y a bien un petit bonheur que je vénère parmi d’autres c’est celui d’être toujours enchanté par les babillages sans aucun doute plein de sens des étoiles de jour que sont les oiseaux de mon jardin ou de mes amusantes rencontres en randonnées pédestres.
D’aussi loin qu’il m’en souvienne, soit dans ma petite enfance, j’associe le chant des oiseaux à mes réveils dans la chambre où, par la fenêtre cousue de barreaux, le grand parc du château, comme nous l’appelions, s’éveillait au soleil d’été dans la frénésie des volatiles. Ces chants évoquent pour moi tant d’images précises que j’en frissonne encore de douce nostalgie. Cette époque où le temps me paraissait infini se constelle de si beaux souvenirs que j’en parlerais des heures et si vous joignez ma sœur chérie à ces évocations et mon frère bien trop tôt disparu alors je risquerais même de verser des larmes de bonheur bien enfoui là-bas dans mon village d’enfance.
Adolescent, au cœur de ce qui s’appelait la retraite de profession de foi, je fis la rencontre avec un personnage qui se glissa dans mon répertoire étoilé : Saint François d’Assise et son sermon aux oiseaux me rappelant aussi combien un matin peut s’habiller de joie quand il s’éclaire d’un chant aussi limpide que merveilleux.
J’imagine parfois un matin du monde sans plus la moindre ritournelle, sans ces vols que j’envie et ces voyages au long cours qui font rêver et qui nous font dire parfois qu’à vol d’oiseau, nous serions si vite les uns près des autres. Je pense aussi à cette merveilleuse histoire qui me bouleversa et dont j’écoutais la musique en boucle : « Jonathan Livingston le goéland ». Ce récit d’une conquête céleste et d’une soif d’absolu me grisait."Tu n'as pas eu besoin d'avoir la foi pour voler, tout ce qu'il t'a fallu, c'est comprendre le vol, ce qui d'ailleurs signifie exactement la même chose...."
A l’instant même où j’écris, un oiseau partage sa joie de voir, après la pluie, resplendir la végétation dont il tirera logement et nourriture. Il m’invite à mettre le nez à la fenêtre et à rêver quelques instants avec lui d’une liberté sans freins et sans fin.
« Oiseaux mes frères, vous devez beaucoup louer et aimer votre créateur. Il vous a donné des plumes pour vous vêtir, des ailes pour voler... Il a fait de vous ses plus nobles créatures » disait St François. Il est vrai qu’à tire d’ailes, ces créatures célestes sont les notes bien vivantes d’une partition divine qu’aucun musicien ne peut jouer mais dont chacun sans être un Mozart en herbes pourra s’inspirer…musiciens des mots, musiciens des rues aux moineaux vagabonds, musiciens des palais aux oiseaux de paradis, musiciens des prisons aux oiseaux encagés et dont petit Pierre ouvre les cages, musiciens de partout et de nulle part aux oiseaux de hasard.....

1 commentaire:

  1. Merci Thierry pour ton texte plein d' étoiles et d' oiseaux !

    Fenêtre ouverte vers le Ciel , voûte étoilée de souvenirs et de visages de notre enfance , regards vers les oiseaux, leur envol si beau …
    à chacun de trouver ce qui le fascine , ce qui le façonne , ce qui fait qu' il rayonne dans chaque aujourd' hui que Dieu donne !

    Bonne écoute de cet oratorio de Saint François !

    Excellente journée !

    Extrait de l’ ORATORIO DE FRANCOIS DES OISEAUX
    de Michel Garnier avec Michael Lonsdale

    Ecoutez à partir de la minute 6’.00 par exemple

    https://www.youtube.com/watch?v=SisXDdGQt9c

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