Le
bonheur est la motivation
8
mai
Pas
à pas
Va
de l’avant
Lève
la tête
Un
peu plus haut que l’horizon
Ciel
bleu, ciel gris
Il
y aura toujours un abri
Où
poser ton cœur et abandonner tes doutes
Celui
qui doute
Ne
se met jamais vraiment
En
route
Le jour où l'on naît à soi-même
D'aucuns nomment cela
l'émergence de la conscience. Vous savez, quand, enfant, vous
réalisez que vous faites aussi partie d'un univers qui échappe à
votre contrôle pourtant tellement bienveillant. C'est un peu comme
si vous vous éjectiez vous-même de votre propre paradis. Certes,
l'enfance n'est pas un paradis pour tous les enfants car tant parmi
eux n'ont pas le droit à passer librement ce cap empreints de leur
libre arbitre.
Ce jour où l'on naît à
soi-même demeure pourtant un jour essentiel où l'on passe de
l'infiniment petit à l'infiniment infini et croyez-moi, cela peut
vous effrayer bien plus que la mort le fera tout un temps. En ce
temps particulier où chacun passe de confinement en déconfinement et de doute en espoir, il se peut que les naissances à soi-même se
soient multipliées et que beaucoup de ces nouveaux-nés à la conscience se retrouvent
face à de multiples questionnements voire de multiples angoisses. Ô
je ne ne cherche pas une explication aux insomnies ou au stress qui
minent parfois, peut-être, la plupart de ces éveillés mais entrer
dans une autre lumière change les couleurs et change la toile de
Vie.
Ce jour où l'on naît à
soi-même, il nous faut accepter la plus grande des indulgences face
à tous les constats qui, un à un, vont émaner de cette nouvelle
étape, ce nouvel état. Cette naissance est bien plus forte, bien
plus inouïe que tout autre. Elle est aussi merveilleuse que la
chrysalide devenant papillon, que la fleur devenant fruit....Ce
jour-là, on ressent vraiment le vent sur son visage, vraiment les
blessures de coeur et d'âme, vraiment les bonheurs accumulés ou à
conquérir. Ce jour-là, on entre dans la vraie danse de la Vie, on
prend le pas, le galop, la frénésie, on est plus que la vague, plus
que la tempête, plus que l'infini, on « est » !
Aujourd'hui, je ressens de
plus en plus ces invisibles étreintes d'âme. Il suffit que je
regarde mon épouse,mes enfants, mes petits enfants et tous ceux qui
ont fait mes liens. Il suffit que je m'élance sur les chemins de
Dame Nature, que j'ouvre mes sens à tout ce qui finalement est
depuis toujours là autour de nous et dont nous profitons si peu. Ma
pensée s'allie alors à mon libre arbitre et je peux tout
rencontrer.
Ce jour où l'on naît à
soi-même, je vous le souhaite merveilleux, presque indicible mais
auréolé de bonheur et d'envie, toujours d'envie d'aller de l'avant
car c'est toujours loin devant que nous attendent tant de futurs
nouveaux-nés....
La route n'est pas toujours offerte mais au bout, il y aura toujours un regard à porter sur l'horizon nouveau. Alors marchez le plus souvent, bienveillants avec vous-même et réchauffer vous aux soleils des jours qui sont autant de naissance à la Vie....
Merci Thierry pour la beauté et la teneur de tes mots dans ce partage !
RépondreSupprimer" Naître à soi- même, c' est comme faire sourdre une source qui est déjà en soi - intarissable - ! , inépuisable et infinie , : c' est comme correspondre à sa propre dimension - ni étriquée , ni trop large : c' est revêtir un vêtement neuf comme celui auquel nous invite l' Amour de Dieu !
En écho un beau texte de Maurice Bellet , qui prend exemple sur l' Hymne à l' Amour dans L' Epître aux Corinthiens 13 .
https://belletmaurice.blogspot.com/2014/10/la-voie-cest-la-tendresse.html
ET pour terminer : des images de moutons dans leur pâture ,
Ne le sommes - nous pas avec Jésus Berger, dans notre aventure ?
Belle journée !
DES PÂTURES DANS LE BERRY
https://www.bing.com/images/search?q=berry+shepherd+field+sunrise+images&qpvt=berry+shepherd+field+sunrise+images&form=IGRE&first=1&cw=1260&ch=701