jeudi 30 avril 2020

Le jour où les poules auront des dents, les robots porteront un appareil dentaire





Le bonheur est la motivation

30 avril


Les réseaux sociaux
Ogresses encyclopédies
Vivant des fausses réalités
Ferme ton livre virtuel
Et fais face à l’autre
Yeux dans les yeux
D’un silence à la vraie parole
Explose ton naturel !




Le jour où les poules auront des dents les robots porteront un appareil dentaire

La Chine aurait tenu le rôle de l'apprenti sorcier pour s'avancer dans la guerre bactériologique. Nous savons tous que nous n'aurons jamais le fin mot de cette triste histoire si ce n'est que tout nous ramènera de nouveau au pouvoir, à l'argent et tout au bout ...à la bêtise. L'homme veut sans cesse affronter l'impossible et sans doute se prendre pour le Dieu qu'il ne recherchera même plus. On peut donc raisonnablement penser qu'un jour il fera en sorte que les poules aient des dents et que les robots qui auront remplacer l'être humain travailleur portent un appareil dentaire, histoire de dire qu'ils passent eux aussi par l'adolescence sans aucune obsolescence programmée. Je ne sais pas pourquoi mais cette image d'un serviteur humanisé à l'extrême m'est venue parmi tant d'autres. Ces autres images me poussent parfois à l'inquiétude pour l'avenir de mes petits descendants. Que feront-ils dans un monde ultra contrôlé, ultra sophistiqué, ultra dépendant de tous les artifices sensés simplifier leur existence ? Qui seront-ils si leurs mains ne s'expriment plus ? Si leur esprit est voué davantage à la détente qu'aux apprentissages ? Si leur créativité passera par des séances de programmation robotique ? Si leurs sentiments et leurs émotions seront explosées ,exploitées voire sacrifiées sur l'autel de l'hyper communication ? Connaîtront-ils encore le silence ? Exploreront-ils leur conscience ? Mesureront-ils leur bonheur ? Et quelle sera leur place dans la nature ou quelle place aura la nature dans leur vie ? Je ne voudrais pas voir un monde peuplé d'humains baignant dans l'artificiel et devenus, eux-mêmes, robotisés, incapables de rayonner tout en partageant de belles valeurs et en oeuvrant pour un monde meilleur pour tous. J'imagine volontiers qu'au bout de ce long confinement on donne la parole aux jeunes en leur demandant de partager comment, eux, envisageraient la suite.... Notre pays a eu besoin d'experts mais qui est expert dans l'avenir ? Personne ! Dès lors, il serait bon de laisser plus de place à nos ados, à nos jeunes car, appareil dentaire ou pas, je suis persuadé qu'ils ont de belles idées à partager...

mercredi 29 avril 2020

Comme un petit goût de nostalgie





Le bonheur est la motivation

29 avril


Combien de rêves
Peut contenir ton téléphone portable
Ou ta tablette ou ton P.C ?
A force d’être sur-occupé
Ton esprit se fermera aux rêves
Quel cauchemar !
Réveille-toi !


Comme un petit goût de nostalgie

Les jours passent et nous voguons toujours en quête de bien-être et de bonheur. Le confinement dure mais personnellement, j'y obéis de bon coeur. Chaque matin est un nouveau jour à, me semble t'il, bien mieux remplir, histoire d'en faire un jour qui comptera.
Les jours passent et en moi s'ancre fermement l'assurance de revoir bientôt et d'étreindre les personnes qui me manquent. Aujourd'hui, sans doute accentué par le retour de la pluie, un petit goût de nostalgie s'installe en moi. Vous savez,ce petit goût qui vous pousse à ouvrir l'un ou l'autre album photos, à lire et relire un vieux courrier, à écouter des chansons qu'on aurait pu oublier, à traîner de silence en silence, à choisir de s'isoler pour mieux se retrouver.
J'ai sans doute du vague à l'âme et n'est-ce pas normal quand on vogue à tort et à travers jour après jour. ? Alors, je pense à lever les yeux bien haut et je souris à tous ceux qui me veillent, tous ceux qui me renforcent et m'épaulent, je ressens leur tendresse ajoutée à une tendresse céleste qui met du baume au coeur. Je sais que ce petit goût de nostalgie se parfume d'essence de la peur mais je la surmonte et fais mon plein de joie. Il faudrait lever les yeux bien plus souvent et remercier encore et encore....Et puis, s'encourager, s'aimer et accentuer la confiance en soi et se baigner de tendresse, cette tendresse qui pardonne toutes les faiblesses et,enfin, offrir ce qu'on a de meilleur... le meilleur de soi et la Vie, la Vie Essentielle ne peut qu'être belle ! Je suis convaincu que la plupart d'entre nous peuvent avancer en allant mieux que bien mais mon coeur se serre quand je sais que certains sont en peine pour nouer les deux bouts et sans doute vivre tout simplement. Des gens souffrent dans ce temps de confinement et il faut espérer que tout ira mieux bien vite et ce, pour tout le monde.


mardi 28 avril 2020

Aux voyageurs en Iliade et en Odyssée




Le bonheur est la motivation

28 avril

Chaque adulte a été
Ne serait-ce qu’un instant
Un petit con
Les adultes oublient vite
Et rares sont ceux qui ont pris des notes
Sois donc tolérant avec les grands …




Aux voyageurs en Iliade et en Odyssée
GuillAume
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L'Iliade et l'Odyssée ces deux oeuvres incontournables sont les cadeaux d'Homère que mes études m'ont fait découvrir notamment grâce à feu Monsieur Dewez un professeur qui marqua mon adolescence.
 L'Iliade c'est cette épopée se déroulant pendant la guerre de Troie. Les Achéens venus de toute la Grêce s'opposent aux Troyens et à leurs alliées. Homère raconte les événements qui ont émaillé quelques semaines de la dixième et dernière année de cette longue guerre. Au bout d'un siège long de dix années, tout peut encore basculer. En ses rangs, l'armée achéenne compte le meilleur des guerriers: Achille qu'une querelle avec le roi Agamemnon, chef des Achéens, pousse à quitter le combat. La décision d'Achille permettrait sans aucun doute aux Troyens portés eux par le grand Hector, le meilleur guerrier de Troie. Achille reviendra au combat et affrontera Hector dans un duel des plus épiques. L'Iliade s'achève avec les funérailles d'Hector et on comprend que la victoire des Achéens se profile.
L'Odyssée, épopée écrite après l'Iliade raconte le retour d'Ulysse ou Odysseus en grec, qui après avoir contribué à la victoire des Achéens va mettre dix ans pour revenir sur son île d'Ithaque où il retrouvera sa fidèle épouse Pénélope et son fils Télémaque. Son long voyage sera jonché d'épisodes et de rencontres extraordinaires.
Nul ne peut douter que ses deux récits ont inspiré maints artistes et créateurs conférant à l'image de héros le sens de l'exploit, du sacrifice, de l'abnégation et de l'incontournable importance.
Mes héros à moi sont bien différents. Il s'agit d'un papa baptisé Guillaume et de son fils baptisé Achille dont la fragilité ne reposait pas en son talon mais en son coeur, ce qui n'en fit pas moins un merveilleux héros de la Vie qui ne cesse d'inspirer son papa bien au-delà de son tout premier chagrin dont lui seul connaît l'ampleur.
Bien entendu, je n'oublie pas le cheminement de la vie qui passe par le père de nos pères et sans aucun doute, je lierais à ces deux héros leur père et grand-père que je glisse dans leur récit comme la sagesse bienveillante et toujours à distance de coeur.
Aujourd'hui, j'éprouve le plus profond des respects pour cet homme, ce papa et son enfant. Tous deux héros d'une épopée dont ils ignorent sans aucun doute encore le réel aboutissement, ne cessent de se retrouver dans d'infinis instants de partage et de réconfort.
Leurs deux vies éclairent davantage encore ce que j'appelle la grande Vie, la Vie Essentielle, loin des cordages, des impossibles lestages, des tortures artificielles....
A ces voyageurs en Iliade et en Odyssée, je voulais dire merci, merci d'avoir partagé leur périple, leur complicité, leur océan de tendresse où vogue la créativité tranquille de l'un nourrie par la destinée de l'autre. De ce que d'aucuns auraient nommé drame, ils en ont fait un espoir, une espérance aussi vive que ne l'ont été leurs blessures, leur douleur, derrière le bouclier de l'incompréhension. Les voilà auréolés de possibles, d'infinis horizons comme ceux qui s'offrent seuls aux vrais héros de la grande Vie. Ces deux-là ont une telle longueur d'avance qu'ils s'accorderont, j'en suis sûr, de belles pauses, nous attendant... 

lundi 27 avril 2020

La motivation passe parfois par un petit exploit extraordinaire



Le bonheur est la motivation


27 avril

D’une rive à l’autre
Pourrais-tu nager à contre courant ?
Tu peux aussi te laisser porter
Repose-toi pour mieux t’élancer

La motivation passe parfois par un petit exploit extraordinaire

S'il est bien un conte inspirant pour ceux qui pistent l'énergie et la motivation c'est celui du "Vaillant petit tailleur"que j'ai partagé plus d'une fois.  Ce petit tailleur qui glisse son dernier sou dans une dernière tartine de marmelade et qui voit son festin envahit par les mouches. Enervé, il saisit une pièce d'étoffe et d'un seul coup tue sept mouches. Et c'est là que tout commence, là dans la dimensions que va donner le petit tailleur à ce que d'aucuns auraient appelé un coup de chance voire même un acte banal. Or, celui qui va devenir le héros de ce conte se voit d'emblée stimulé par ce qui à ses yeux est un réel exploit. Il décide de partir découvrir le monde avec pour seule fortune un fromage et un oiseau....Au bout de ce voyage, il deviendra roi.
Alors, je suis convaincu que de grandes choses naissent de petits actes mais surtout par un premier acte et surtout par la valeur qu'on lui donne. 
Il est donc essentiel de donner à n'importe quel exploit ou progrès une ampleur importante et même, pourquoi pas, démesurée car c'est là la meilleure porte d'entrée pour nourrir la motivation de toute personne et surtout des plus jeunes.
La motivation passe par un petit exploit et en appellera, à coup sûr, beaucoup d'autres. Certes, la volonté prend toute sa place mais les encouragements l'alimentent et l'accompagnement la renforce. Alors, n'attendons pas nécessairement que vienne la dernière tartine ou que s'empressent les mouches, partons à la découverte du monde, certains que nous serons les héros de toutes nos aventures et que si nous ne devenons pas rois, en tout cas, nous aurons appris à mieux nous connaître de par notre profonde motivation. N'hésitons pas à lister nos exploits, n'hésitons pas à les valoriser, n'hésitons pas à bâtir notre propre légende car aux yeux des êtres chers et peut-être même aux yeux des autres, elle aura toujours de la valeur.

dimanche 26 avril 2020

Déjà un mois de blogus et j'ai appris tellement!


Le bonheur est la motivation



26 avril

On te demande souvent
Si tu as un projet
C’est comme si on demandait au jardinier
Ce qu’il va faire pousser
Tandis qu’il retourne sa terre
N’oublie pas que tu es terre
Et jardinier tout à la fois


Déjà un mois de blogus...

Un mois passé comme un clin d'oeil. Je crois qu'il serait impossible de lister tout ce que nous avons fait ensemble dans notre famille de confinés où seule mon épouse sage-femme se rendait consciencieusement à son travail. La maison,le jardin et surtout nos esprits ont profité de cette pause quelque peu incontournable et n'ayons pas peur de le dire, certainement bénéfique en bien des points et ce,sans oublier toutes les personnes pour qui cette période abandonnera tant de souvenirs amers.
Nous avons appris énormément sur nous-mêmes et franchi un fameux cap. J'ai l'impression d'avoir vu grandir mes enfants comme jamais en cet espace temps baigné par un soleil plutôt très aidant.
Mon défi somme toute très humble a porté ses fruits et j'en suis heureux.
Les étudiants auront vécu un drôle de blocus et moi mon drôle de blogus. Le bonheur est la motivation et la motivation la vie. En ce qui nous concerne, en famille, la motivation est venue de l'action,du mouvement, du défi et d'un rapprochement indéniable avec la nature.
Qu'est-ce que sera demain? Impossible à dire mais c'est clair que nous avons appris vraiment tous les sens du vivre ensemble, de s'apprécier, de s'aimer, de se partager et malgré ce temps d'arrêt d'aller loin, loin de l'avant.
Parfois, l'envie de péter un câble frappait à la porte mais nous avons pu la faire disparaître mais j'avoue que j'ai tout de même succomber une fois à un accès de colère et, vous savez quoi, je pense que c'est par là que tout a si bien commencé parce que cette colère cachait tant de tristesse qu'il fallait bien autant de soleil généreux pour la sécher.
Demain,la vie se poursuit et comme je le répète souvent...on verra!
Ce dimanche, c'est aussi le rappel que nous ne marchons jamais seuls et que le plus confiné des confinés aura toujours une épaule sur laquelle s'appuyer.
Déjà un mois de blogus et le défi est de poursuivre un mois de plus!

samedi 25 avril 2020

Dès qu'on déconfine des cons, des cons se confirment...




Le bonheur est la motivation


25 avril

Il y a en chacun de nous
Une part de beauté
Ne doute jamais de cela
Souris à ton miroir
Il te le rendra



Dès qu'on déconfine des cons, des cons se confirment...

La fin de la récréation va bientôt sonner pour les grands et les petits. Les grands ont besoin d'argent et les petits doivent se préparer à regagner les rangs en attendant de gagner, à leur tour, de l'argent. Le monde tourne symboliquement entre deux récréations voire deux recréations.
Le hic c'est qu'on devine bien que les véritables pressions économiques poussent à contraindre au déconfinement quelque peu hasardeux où les jeunes pousses deviennent de gentils moutons que les bergers devront encadrer patiemment jusqu'à la transhumance des grandes vacances. 
Georges Brassens qui chantait si bien:
"Vous, les cons âgés
Les cons usagés
Les vieux cons
Qui, confessez-le
Prenez les p'tits bleus
Pour des cons
Méditez l'impartial message
D'un qui balance entre deux âges
Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con"

Georges aurait certainement écrit un couplet au roi du déconfinement ,Mister Trump qui doit regarder trop de fims Marvel en envisageant une transfusion d'eau de javel tout en prenant un bain de soleil à perpète. En ce qui nous concerne, Georges aurait certainement confirmé les paroles du grand César: "Horum omnium fortissimi sunt Belgae" en ajoutant sans doute " mais gaffe à ne pas être les plus cons!".
Pourtant, nos dirigeants martèlent que le virus n'est pas vaincu mais pas grave on va tout de même risquer de sortir...enfin,eux ne vont pas sortir très loin! Ils ont même besoin chacun d'une voiture avec chauffeur pour parcourir à peine un kilomètre. Eux, ils auront leur masque et leur désinfectant,eux, ils ont tout ce qu'il faut pour un déconfinement royal mais ils resteront en haut des tours à observer comment se passe la suite de ce grand jeu de Société.
Georges disait qu'il préférait Etre à Avoir...eux n'en auront jamais assez.
Mister Trump sera réélu les doigts dans le nez même par dessous son masque, les partis politiques affinent déjà leur prochaine campagne où nationalisme et profit danseront sur l'air des "déconfinés compromis", les pauvres resteront dans le rang, les riches se protégeront davantage encore en vue de la prochaine pandémie, rien ne sera plus comme avant parce que ce sera pire. La problématique climatique sera oubliée, la dette africaine une idée effacée, la considération des professions médicales affaire classée. Quelques déconfinés manifesteront de-ci,de là et le temps finira par passer...on pourra alors tirer le portrait des héros du prochain grand jeu de télé réalité. Quant à moi, au bout de mon jardin, je fredonnerai un air de Brassens, espérant avoir été un humble con à la hauteur de ses ambitions, un créateur naturellement heureux...
"Dès qu'on déconfine des cons, des cons se confirment
Et se mettent à tourner en rond telles des machines
Répétant que l'argent, l'argent c'est  pas pour ceux qui triment
Dès qu'on déconfine des cons, des cons se confirment 
Et feront péter les nations et le monde en prime..."




vendredi 24 avril 2020

La la land art confiné




Le bonheur est la motivation

24 avril

Au jour le jour
Instant par instant
Ainsi vivent les oiseaux
Mais avec quelle élégance
N’hésite pas à voler haut
Ne sois pas un oiseau pour le chat

La la land art confiné

Je suis tellement étonné de croiser si peu de monde sur les nombreux chemins traversant nos forêts ardennaises que j'en arrive à me demander ce qu'il en est des artistes amoureux du grand air, du land art, de l'éphémère créativité qui pourtant parfois traversera quelques saisons. 
Le confinement peut pourtant se vivre au grand air en tout cas, pour tous ceux qui vivent à la campagne. Loin du stress, loin des attentes ou des décisions, la nature est un immense champ créatif où chacun peut trouver sans rien saccager de quoi surprendre, de quoi toucher, de quoi éveiller les regards et les envies de mettre la main à la bonne verte pâte. 
Une cabane, un petit pont pour traverser la rivière, un nid pour un animal imaginaire, un jeu de piste aux messages codés naturels et si on emporte son appareil photo, les tableaux en tous genres ne manquent pas. Le message a été souvent répété mais l'homme coupé de la nature n'est plus un homme. N'oublions pas qu'au bout du confinement,dans pas mal de pays, au nom de l'économie, Dame Nature va de nouveau bien déguster et dans les rues reviendront nos jeunes manifestants et le manège aura recommencer. Je sais qu'il ne faut pas se résigner mais comment défendre quelque chose que vous ignorez! Alors, allez, en route! Arpentez les chemins, découvrez les merveilles au jardin, dans la forêt et sans vous perdre laissez s'égarer vos émotions et votre créativité. La nature est source de motivation, de joie, de plénitude, de zen attitude et chacun d'entre nous est un artiste qui s'ignore. 

jeudi 23 avril 2020

Insomnie mais dis-moi la vérité



Le bonheur est la motivation


23 avril

L’essentiel n’est
Ni ce que tu feras
Ni ce que tu gagneras
Ni dans quelle voiture tu rouleras
Mais quelle personne tu seras



Insomnie mais dis-moi la vérité

Ca y est! Je suis victime de l'insomnie du confiné! A moins que ce ne soit le trop plein hâtif de vitamine D ou alors la perspective d'une période infinie de quelque chose d'infini...ou alors, me connaissant,le fourmillement créatif qui ne sait plus où donner de la tête car effectivement tout se passe dans la tête! Ou alors...ou alors...la folie me guette...mais s' il est vrai que ce virus ne s'en prend pas qu'à nos poumons, on peut donc penser que certaines personnes expérimentent le corona depuis très longtemps, n'est-ce pas Donald?
Je pourrais penser que je déblog mais non pas du tout! Bientôt un mois que je me suis lancé dans cette aventure de partage  telle une invitation pour tous à vous ouvrir vous aussi à la créativité. L'insomnie a sans aucun doute une fonction précise que malaxe notre cerveau et l'erreur est de chercher à comprendre.
Je sais que dans cette aventure conavirusienne nous abordons un tournant important. Sortir du confinement en courant le risque d'y revenir pour de très longs mois...c'est un peu comme sortir après Hiroshima ou Tchernobyl...c'est quitter son abri antiatomique  pour risque la mise en péril de son anatomie mais une force irrésistible semble animer certains inconditionnels du train train quotidien. Personnellement, je ne suis pas pressé et l'insomnie vient me le rappeler. J'ai été piégé par ce printemps déguisé en été et ce confinement maquillé en grandes vacances alors mon corps se croit sans aucun doute en juillet ou en août et ma tête galope dans les couloirs du temps. 
Je pense qu'une sieste s'impose mais le problème c'est que depuis mes cinq ans, je n'ai plus jamais fait de sieste. Pas de panique, il faut raison garder...et tiens, si j'allais marcher et me vider la tête...mais je crains de marcher jusqu'à demain matin...c'est la spirale, le cercle infernal...à moins que je ne marche tout droit mais ce n'est pas mon genre..oh mince alors je suis en pleine insomnie éveillée!

mercredi 22 avril 2020

L'ange sniper ou Cupid versus Covid


Le bonheur est la motivation


22 avril

Tu as sans doute souvent, vu, lu ou entendu :
« La vie c’est comme… »
La vie c’est comme un générique de film
On se fixe sur le début
On se détache sur la fin
Fais de ton film
Un générique panoramique
Un 360° nuancé « sincérité »


L'ange sniper ou "Cupid versus Covid"

Il n'est pas dans ma nature de souhaiter du mal aux gens et qu'on me lâche les baskets avec la soi-disant éducation judéo chrétienne mais comme je le répète souvent aux jeunes: "dans la vie, vous ne rencontrerez pas que des personnes gentilles car tout le monde n'est pas forcément gentil et ces gens là, il vaut mieux les fuir...".
Hier, plongé dans mes pensées tout en travaillant au jardin, j'ai réalisé que j'utilisais de plus en plus souvent l'expression: "ce qu'il faudrait c'est un bon sniper!". Bon, je ne vous dirai pas pour qui mais je suis certain que vous aussi, vous avez votre liste secrète. Or, le seul sniper que j'apprécie est ce bon vieux petit Cupidon, star de la mythologie romaine et fréquemment représenté tel un jeune ange très sympathique avec ses belles ailes son arc et sa fleur au service du désir d'amour. Une seule de ses flèches vous ferait tomber amoureux de la première personne que l'on voit au moment précis de la piqûre.  Platon raconte qu'avant de s'en prendre aux hommes, Cupidon s'entraîna sur les animaux quand vint le jour des choses sérieuses où il passa au stade professionnel équipé de flèches en or et en plomb. Les flèches d'or feraient  naître la passion amoureuse dans le cœur de ses cibles contrairement aux flèches de plomb qui chasseraient cette passion. 
Mais mon Cupidon à moi s’attellerait à un autre sport. Ses tirs seraient plutôt exorcisants, libérant chaque cible d'une profonde bêtise ou mauvaise foi ou tout autre chose qui annoncent péril en la demeure.
Il voyagerait notamment vers le Brésil et les USA et s'attarderait aussi dans les cercles où les dieux de la finance ne cessent de se croire immortels faisant de notre planète et de notre goût de la fraternité un bouillon amer pensant sans doute l'homme est vraiment prêt à se sacrifier pour tout l'or du monde.
Il passerait par le pays du bon vivre que quelques mots comme bière, frites, fête, Ardenne et mer du nord servent à décrire. Il est évident que certaines cibles seraient immanquables par contre d'autres lui donnerait du fil à tordre mais notre ange aurait plus d'une corde à son arc et le discernement serait sans doute sa potion magique. Après nous avoir guéri par exemple le président des Etats Unis, il s'attaquerait à cet agent très spécial baptisé Covid 19 réalisant que malgré lui et malgré tout cet agent ennemi lui est fort utile. Covid place en pleine lumière les cibles aussi stupides qu'hagards et elles seraient légion....
Je me demande là si je ne tiens pas le concept d'un jeu vidéo incontournable: "Cupid versus Covid".
Bon, allez, je me calme mais n'empêche...je vous invite à jouer cet acte de votre vie avec discernement. Ne soyons pas stupides: sachons voir par exemple quand la presse radote parce qu'elle n'a plus rien à se mettre sous la dent, sachons voir qu'au nom de cette sacro sainte économie qui finalement n'est que de la sacro sainte exploitation et manipulation de la masse dans un système dont personne ne veut réellement mais  auquel pourtant tout le monde adhère parce que finalement le plus souvent nous sommes tout de même seuls au monde...un monde qui bientôt sans doute se libérera de nous à moins que des cohortes de snipers ailés emplissent rapidement le ciel....
J'allais oublier de vous dire que le choix de la photo n'est pas anodin...au sommet de beaucoup d'églises trônent des coqs. Un endroit rêvé pour tout sniper ailé! Quelle champ de vision en attendant le chant du Réveil!...

mardi 21 avril 2020

Sur le pas de la porte




Le bonheur est la motivation


21 avril

Un matin, lève-toi
Avec une liste de mercis sincères à distribuer
Au bout de ce don,
Demande-toi qui pourrait te glisser
Dans sa liste


Sur le pas de la porte

Elle venait voir sa maman sur le pas de la porte
 Elle ne savait pas qu'une porte pouvait être si étroite
 Pour tant d'amour qui passe...
Alors elle laissait quelques fleurs sur le pas de la porte
Confinée,mère confinée
Elle aurait tant voulu l'embrasser
Mais il faudra patienter
Sur le pas de la porte.
Elle venait voir si souvent comment le temps la porte
Cette résignée maman qui semblait si forte
Et qui l'était vraiment de par son cheminement

Un jour comme si c'était hier, la guerre frappa à sa porte
La mort en bandoulière et les âmes qu'elle convoite
La mort que rien ne lasse...
Alors elle laissait quelques pleurs sur le pas de la porte
Confinée, mère confinée
Elle aurait tant voulu l'embrasser
Ce gentil fiancé
Sur le pas de la porte
Elle attendait si souvent sur le pas de la porte
Une lettre, un courrier que le bonheur apporte
Et qui le serait vraiment comme au commencement

Mais la guerre ce n'est pas que la paix qui l'emporte
Les malheurs vont restés en mille cohortes
Et la ruine qui tout fracasse
Alors elle laissait battre son coeur sur le pas de la porte
Confiné, amour confiné
Elle aurait tant voulu tout changer
Mais il faut se relever
Sur le pas de la porte
Son destin est scellé que le diable l'emporte
Elle ne franchira jamais le pas de la porte
Pour porter cet amour aux amours mortes




lundi 20 avril 2020

Un architecte sur son 31!

                                                            L'architecte et son maître japonais

Le bonheur est la motivation


20 avril

Une infime partie des êtres humains
Se réveille en se demandant
Comment dépenser quelques millions
Des millions se réveillent en espérant
Gagner une infime partie…
Et toi ? Qu’as-tu à perdre et à gagner ce matin ?


Un architecte sur son 31!

C'est l'anniversaire de mon "grand"! L'architecte passe un cap dans son camp retranché en la belle ville de Namur où il doit déjà regretter le report des fêtes wallonnes mais avec sa chérie, il trouvera bien une solution de rattrapage. Je sais en tout cas que ce fils qui adore les étreintes est en train de remplir sa réserve pour les prochaines retrouvailles.
Bigre, bougre le temps passe tellement vite qu'on voudrait déjouer chacun de ses projets pour ralentir sa course effrénée,glisser l'une ou l'autre bonne bouteille dans ses rayons et l'obliger ainsi à lever le pied. Que fait l'architecte en cette période de confinement? Tire-t'il des plans sur la comète? Invente-t'il un nouveau jeu de Lego? A-t'il des rêves précis et des perspectives d'avenir? A-t'il son quota d'amour? Son plein d'énergie?...
Voilà sans doute un fabuleux métier où il s'agit de faire vibrer les idées et de les concrétiser à la plus grande satisfaction des personnes qui placent leur confiance en sa belle personne.
Oui, bien entendu, je suis fier de mon aîné et heureux de le savoir heureux! J'espère qu'un jour,sa créativité en surprendra plus d'un,qu'il s'amusera encore entre sa passion et celles des autres.
Sur la photo, il est en belle conversation avec son papy et parrain, un autre maître dans l'art! Une sorte d'architecte en de multiples domaines avec qui, il tisse une belle connivence. Que voulez-vous? Nous nous sommes convaincus que la famille c'est déjà le plus beau des palais!
Plus que jamais, la maisonnée résonne plus que la maison et cela devrait inspirer mon grand artiste! Joyeux anniversaire Clément! Je t'aime!

dimanche 19 avril 2020

Mon décrochage scolaire





Le bonheur est la motivation


19 avril

Aussi incroyable que tu l’imagines
Chacun d’entre nous
A un rôle à jouer dans sa pièce de vie
Un acte ou deux ou trois
Ici bas, les petits rôles n’existent pas
L’adolescence est-elle une répétition
Une avant-scène ?
A toi de voir, à toi de te voir…



Mon décrochage scolaire

Sixième dimanche de confinement entamé par une marche très matinale propice à libérer la pensée.
Demain, le retour à l'école et donc à une certaine normalité n'aura pas lieu. Aujourd'hui, c'est évident, je suis en plein décrochage scolaire mais sans gravité si ce n'est de voir devenir irrécupérables certaines couleurs de la normalité. Depuis bientôt six semaines, tout ce que ce temps suspendu aux mystères de ce coronavirus, j'ai pu parcourir de long en large mon parcours de vie tout autant que mon parcours professionnel. Sincèrement et en toute modestie, j'ai envie de dire: "Waow Tchè déjà un beau parcours qui t'éloigne loin de l'indolence, de la paresse et donc de l'ignorance...".
Cette période historique lance dans l'arène nos besoins, nos priorités, nos essentiels et le taureau n'est pas à combattre, il est comme ce Ferdinand aimant par-dessus tout la vie et les fleurs. C'est comme si je préparais un long déménagement pour un voyage, un cheminement déjà parcouru tout en rêvant déjà au prochain.
J'ai été quelque peu "choqué" quand j'ai entendu un ministre annoncé que beaucoup de jeunes seront en difficultés et décrocheront davantage encore...j'ai envie de répondre: "pas dit!". 
Je pense que la plupart d'entre eux vont se découvrir et sans aucun doute réaliser que la route les attend et que cette route n'est pas forcément facile mais que des priorités prennent tout leur sens et que l'essentiel passera par les bons choix et les bonnes actions. En réalité, il fut un temps où comme beaucoup d'adultes je m'entendais dire: "je préférais mon adolescence que la leur" mais aujourd'hui, tous nos ados peuvent entrevoir un avenir où ils pourraient tout changer, tout récurer, tout recycler en un monde meilleur. Bien entendu, ils vont devoir se retrousser les manches et attendre que cette page de vie confinée soit tournée mais l'après, leur appartient bien plus qu'à nous qui avons déjà fait une grande marche terrestre et sans doute aussi spirituelle. En tant que papa et grand papa, j'ai pleine foi dans le potentiel de mes enfants et l'avenir de mes petits enfants!
J'aime mon décrochage scolaire parce qu'il va rendre essentiel mon rôle auprès des élèves...un rôle transformé passant d'accompagnateur à celui d'éclaireur, de sentinelle...et qui sait d'autres rôles que leurs attentes me conféreront.
Oui, il restera des jeunes paumés, égarés et en vraies difficultés d'apprentissage mais cette aventure confinée permettra d'ouvrir des portes de réflexion et d'engagement avec chacun d'eux car comme le dit si bien la pensée motivée et motivante du jour: "Chacun aura un rôle à jouer! Un parcours à accomplir! Une vie à bien mener! Des rêves à réaliser!...

samedi 18 avril 2020

l'amitié entre deux rivages








Le bonheur est la motivation


18 avril

Cherche parmi tes connaissances
La personne la plus âgée
Et questionne-la sur ses rêves et ses réalités
N’en fais pas une recette
Mais vois à quelle sauce
La vie peut nous manger

L'amitié entre deux rivages

Hé bien, avant tout je n'aurais pas cru que parmi les conseils extraits de mon agenda perpétuel pour ados celui de ce jour aurait autant de sens...à l'heure où dans les homes nos aînés nous quittent victimes du coronavirus et sans aucun doute de ses dérives....
Aujourd'hui, je veux dédier ma page à l'amitié car c'est un jour d'anniversaire important à mes yeux et cher à mon coeur. Un gros clin d'oeil plein d'humour à Marie-Jeanne qui rayonne là-haut et Esmé qui se confine en bas.
L'amitié c'est déjà une distance, une mer qui s'accapare tout l'horizon, un voyage à faire et à refaire sans jamais se lasser comme l'enfant ne se lasse pas du flux et du reflux des vagues lui offrant d'innombrables coquillages à collectionner. Aujourd'hui, dans ce jour de confinement pluvieux qui rafraîchit ma mémoire, je fais le voyage entre deux rivages et je pense à tous mes amis, proches et lointains, ceux qui, d'une certaine manière, m'ont construit et ceux qui me découvrent encore.
Aujourd'hui, je marche sur la plage,je prends tout l'air de liberté et je m'en grise. Entre deux rivages, je réunis tous mes voyages en un seul château de sable et je m'installe tout en haut. Au large, je vois la vie qu'il me reste, l'aventure qui m'attend et mes amis me guidant de leur phare....
Mon bateau de hasard s'offre une cure de jeunesse au port du grand confinement. J'ai rempli le journal de bord, et patiente dans l'attente des bons vents et d'un flot prometteur au large de toute tristesse...

vendredi 17 avril 2020

Un air d'été infini





Le bonheur est la motivation


17 avril

Amours adolescentes
Royaume de jardinage
On se roule des pelles
On se prend des râteaux
On trace des sillons
On sème le vent
On récolte l’âge bête
Mais l'air de rien
On n'est pas si bête


Un air d'été infini

Ciel! Le temps est à faire court! Le printemps semble vouloir accélérer sa course et nous propulser dans un confinement au parfum d'été indien décalé! Ciel! Mes enfants poussent et poussent plus vite que je ne pouvais l'imaginer! Un air d'été infini semble les animer...et parfois, je me dis que ce temps de confinement ne nous donnera pas le temps de tout faire! 
Les frontières refuseront donc le passage des voyageurs et ça tombe bien car nous avions choisi de rester dans ce merveilleux pays qui est le nôtre! Si!Si!Je vous assure! Il ne faut pas toujours aller loin pour voir le monde autrement! Ce matin, nos enfants vont s'éveiller et vivre à leur rythme. Nous savons que ce sera difficile de retrouver celui d'avant le confinement mais là, trop tard! On a largué les voiles et nous sommes désolés d'être déjà bien loin...loin...évadés dans le confinement.
Ce matin, le temps est à faire court et à passer côté jardin! Un air d'été infini s'est installé dans notre petit royaume...comme une belle au bois confinant...

jeudi 16 avril 2020

Une si petite grande d'Âme...




Le bonheur est la motivation

16 avril

Crée ta liste des « j’adore »
Compare-la avec une personne inconnue
Amuse-toi dans tes observations
Dans le gratuit, il n’y a pas de cotes,
Que du bonheur !

Une si petite grande d'Âme

Aujourd'hui, ma maman soufflerait  81 bougies et je me devais de vous parler d'elle car, notamment en matière de motivation, elle n'avait de compte à rendre à personne. Ayant tout donné, elle se laissa glisser sur le long toboggan qui vous propulse vers les étoiles.
Quand je la revois sur l'une de ses dernières photos, je vois son regard apaisé et sage avec un éclat de malice car elle n'était pas la dernière à jouer l'un ou l'autre bon tour. Les chiens ne faisant pas des chats, je sais que je lui dois énormément dans ma construction et mon sinueux cheminement d'homme. 
Ce matin, j'ai lu avec joie que le home où elle avait résidé était épargné par le coronavirus...il est des petits miracles que le hasard embarque avec plaisir mais maman aurait opté pour le destin.
Je sais d'ailleurs qu'elle avait ses petites entrées célestes et qu'elle était prête à s'envoler pour en créer d'autres. Dotée d'un fabuleux optimisme, je pense que, forte de son expérience, elle  aurait été une experte dans l'art du confinement car finalement, là maintenant, je réalise qu'elle a tout expérimenté bien avant nous et que cette petite grande d'Âme sans beaucoup sortir de chez elle avait une fameuse longueur d'avance sur chacun de nous. 
Oui, il est triste de voir des personnes âgées mourir seules, de les voir se sentir abandonnées et s'engager, vidés du sens de la vie, à leur tour, sur le toboggan étoilé mais faisons confiance à la force de la sagesse et comme maman me l'a dit dans son dernier message d'âme: gardons la Joie!
Chaque jour devrait être un anniversaire, plus que de vivre un instant présent, il nous faut le sublimer. La pensée voyage plus vite que tout mais bien moins vite que la sagesse du coeur. Joyeux anniversaire maman!

mercredi 15 avril 2020

Comme un tournant dans l'aventure humaine de nos petits pionniers




Le bonheur est la motivation

15 avril

A partir du moment où
Dans le monde dans lequel tu vis
Certaines personnes signent encore d’une X
Tu peux déjà te dire que tu es un savant
Reste pour toi aussi à porter ou effacer la X


Comme un tournant dans l'aventure humaine de nos petits pionniers

Voyez mes deux petits-fils! Ne sont-ils pas merveilleux?! Chaque matin, j'ouvre les yeux et je pense à eux, mes petits pionniers de l'aventure des familles et, tout au bout, de l'aventure humaine.
Cette photo éclaire toute ma pensée dans le matin de ce nouveau jour de confinement mais qui sera un jour mémorable puisque dans quelques heures le prolongement de cet isolement sera décidé. Un jour mémorable mais que seront donc les autres? Des jours futiles? Des jours qui égrèneront leurs heures, des heures qui égrèneront des minutes et des minutes qui égrèneront des instants oubliés?
Alors dans ce petit matin, je suis allé marcher et courir et marcher pour adapter mes pensées à ce temps qui glisse car nous savons que tout passera mais qu'il serait bon que tout passe bien.
Ô sincèrement, je pourrais dire que ce coronavirus scintille aussi dans un halo de merveilleuse leçon humaine! Un ennemi qui chaque jour nous révèle une nouvelle facette et qui, sincèrement, me fait frémir quand on sait,désormais, qu'il ne s'attaque pas qu'à nos aînés. Une arme magnifiquement pensée, créée mais comment et par qui et pourquoi? Voilà ce que me demanderont peut-être un jour nos petits pionniers élancés dans leur aventure humaine...
J'aurai des réponses bien entendu mais aucune vérité. Dès lors, aujourd'hui, je ne baisserai certainement pas mes voiles créatives et ma joie de vivre mais je ne prendrai aucun risque ni perdrai aucun repère, je veux encore éclairer leur route de petits pionniers et les inspirer de mille façons car rien qu'à les regarder bien à triste mais nécessaire distance, je sais qu'ils deviendront comme leurs parents de véritables belles personnes.
Mon souhait pour chacun d'entre vous est que vous puissiez éclairer votre route d'Essentiel, d'Utile, de plein Sens et infiniment d'Amour. Alors! En route! Les chemins du coeur embrassent tout même les temps de confinement! Nous prenons un tournant mais l'aventure se poursuit! Elle se poursuit aussi bien pour cette graine qui germe dans une faille de muraille qui peut s'affaiblir mais ne rompt pas.Ne soyons pas enchaînés de pessimisme! Au contraire, libérons notre créativité pour préparer le grand festin de ses jours de retrouvailles un peu comme si nos petits pionniers allaient bientôt goûter au paradis sur terre! D'Amour, je souhaite les éclairer! Après tout c'est la seule lumière qui ne craint rien!

mardi 14 avril 2020

Encore un peu plus haut...






Le bonheur est la motivation

14 avril

En parlant de l’école
Beaucoup d’adultes disent :
« Je ne voudrais plus passer par là »
Et pourtant, c’était si bien
Garçons et filles, fleurs ou orties
Poussant naïvement en pleine insouciance
Ô insouciance…


Encore un peu plus haut...

Tiens, parlons-en de l'insouciance,ce temps de plus en plus réduit comme si on voulait le ronge, le faire disparaître et en même temps que lui une énorme part de l'enfance. 
Et pourtant une des formules fort à la mode est bien: "pas de soucis!"...moi-même, je l'utilise souvent.
Tu parles! Les soucis s'invitent parfois à la pelle mais si nous prenons le temps comme d'aucuns le font certainement en cette période de confinement et de grande réflexion,nous verrons que pour certains ce sont des soucis microscopiques en regard des soucis quotidiens de millions d'autres personnes.
Le ciel bleu de ces derniers jours et de ce petit matin m'a mené à retrouver cette photo de voyageurs survolant notre maison. Prendre de la hauteur, encore un peu plus haut...survoler sa vie c'est aussi pouvoir revenir à ce temps d'insouciance où rien ne comptait davantage que notre liberté d'enfant, notre liberté d'évasion,d'imaginaire,notre soif de découvertes et de créativité. Tout nous semblait possible et chaque obstacle devenait une aventure et chaque aventure un souvenir épique.....
Je nous revois enfants dans les grands prés et dans les bois insouciants ...waow! Nous en aurions fait des choses en ce voyage des confinés! 
Aujourd'hui, ce temps sera sans doute prolongé et ce n'est que tant mieux car il devrait nous importer qu'aucun enfant ne sorte de cette aventure sans pouvoir très vite se replonger dans sa propre insouciance....
Et nous les adultes? Notre bonheur ne serait-il pas d'arriver au bout de notre vie aussi insouciants, les souliers usés par tant d'aventures et l'envie d'en vivre des milliers d'autres encore un peu plus haut?...

26 mars 2020- 26 mars 2021 la boucle est faite!

  Le bonheur est la motivation 26 mars Tous capables ! Tous formidables ! Ne doute jamais De ce que tu peux apporter Aux autres Celui qui d...