On achève bien les chevaux

Le bonheur est la motivation

 21 septembre

Paquebot sur rivière

L'école prend peu de risques

Mais qui t'empêche

D'être le pirate

Qui défend l'imagination et la créativité

Un iceberg de rêves

Vaut bien un glaçon d'illusions

On achève bien les chevaux

Je suppose que la majorité des jeunes n’ont jamais vu ni même entendu parler de ce film sorti en 1969 et qui nous plonge au temps de la grande dépression aux Etats Unis et plus précisément en Californie au début des années 1930.

Je me souviens quand, enfant, j’ai vu ce film, combien j’avais été marqué par cette envie et cette folle énergie mises en jeu par le couple de danseurs et surtout par l’absurde horreur de ces joutes proposées à l’époque où la pauvreté devenait profit pour enrichir davantage encore les bien nantis. Vous me direz aujourd’hui c’est un peu ce que fait la loterie nationale ou d’autres organismes comme ceux qui prônent les paris ou autres mais bon là, il n’y a pas le même enjeu physique car il ne faut pas payer de sa personne pour tenter d’arracher la récompense. Pas de hasard mais du concret qui passe par la sueur et la persévérance. C’est un peu la même chose que vivent ces migrants qui tentent d’atteindre les états où « réussir » est possible…non ? Nous ne sommes pas dans ces émissions hyper scénarisées où on vous fait croire que tout arrive comme si de rien n’était…. Or, le public marche encore à fond dans ces brûle-cervelles de moineaux et s’extasient devant les exploits presque filoguidés d’aventuriers de paille.

« On achève bien les chevaux »…pourquoi penser à cela maintenant ? Parce que j’ai revu les images de la si mauvaise gestion du covid auprès de nos aînés…. Quelle image a-t-on donné de la manière dont nous nous traitons ceux qui ont marché avant nous ? Ceux qui ont fait leur temps nous permettant de faire le nôtre ? Et quels messages envoyons-nous à notre jeunesse qui a déjà bien écopé jusque là?

D’une extrême à l’autre, de l’enfance à la vieillesse, il semblerait que la gestion faite par notre pays est nulle. Pas assez de personnel, pas assez de considération , pas assez de réflexions, pas assez d’innovations. D’accord, il y a des écoles aux splendides projets et pareil pour certains homes mais il y a aussi des écoles qui appellent à l’aide et des homes qui n’arrivent pas à tenir la distance et offrir un accueil digne de ce nom à ces résidents.

Est-ce normal de voir le personnel soignant obligé de manifester six mois après avoir été applaudi ? Est-ce normal d’entendre Madame Masque De Block dire que ce problème sera pour le prochain gouvernement ?! Non mais c’est quoi ces bouchers prêts à nous achever les uns après les autres et au nom de quoi ?!

« On achève bien les chevaux » mais si on pouvait achever les incompétents et les pantins de notre société, le monde galoperait bien mieux ! En attendant, espérons que bien vite, nous pourrons sauter la barrière et rendre de l’espoir à tous et notamment les plus démunis, les oubliés de cette crise Covid.

«  On achève bien les chevaux »…mais les chevaux ne sont peut-être pas aussi fourbus que cela. Un jour viendra où le temps des ruades battra son plein et fera dégager des cavaliers ignorants.