vendredi 31 juillet 2020

Carte postale 28 Bye bye juillet plein de mots d'août



Le bonheur est la motivation

31 juillet


Bravo pour l’amitié
La loyauté entre ados
Mais sois toujours attentif
A l’amicale manipulation
L’adolescence balance souvent
Entre le bien et le mal
Avance la conscience bien éveillée

Carte postale 28 31 juillet

Bye bye juillet plein de mots d'août

Ma chère amie,
Voici donc ma dernière carte postale de ce mois de juillet 2020. Un mois plein comme un oeuf ! Nous avons gaspillé peu de temps à ne « rien faire » même si cela fait parfois du bien de ne « rien faire ». Entre marches et découvertes, entre camps et excursions « Covid-dix-neuvement » réfléchies,entre fort heureusement quelques visites à nos proches, sans stages mais bon tant pis, sans voyages mais après tout on a bien fait sans, sans s'en faire et surtout en respectant la différence de congés pour chacun...nous avons fait de juillet un mois presque parfait qui se termine en reconfinement.
Je pense donc au premier article de ce blog, un article déjà vieux de quatre mois, intitulé : « Un jour sans Corona serait-il un jour perdu ? »...allons-nous tout recommencer à zéro ?
En tout cas, une chose est sûre et certaine c'est que nous n'avons perdu aucun jour car nous les avons mis tous à profit et il nous faudra poursuivre encore en remerciant qui de droit de nous épargner, nous et nos proches, des affres de ce satané virus. Il faudra soutenir ceux qui seront au premier plan comme mon épouse qui va devoir à nouveau s'harnacher et prendre mille précautions pour tenir la distance.
Août sera donc le mois de tous les ajustements et en même temps de toutes les anticipations ! Il faudra déjà songer au retour à l'école ! Qui ? Quoi ? Comment ? Combien de temps ?!
Faut-il penser : vivement le printemps 2021 ? Faut-il redouter les jours à venir ? Août est un si beau mois lui aussi que ce serait lui faire affront ! Tenons bon les amis ! Tenons bon ! Pensons aux petits ! Ne gâchons pas leur été et pour cela, soyons réfléchis et solidaires notamment dans les espaces loin de nos belles campagnes !
Juillet se termine mais d'autres couplets arrivent pour faire durer notre chance-sons ! Restons des instrumentistes créatifs et bienveillants ! Restons positifs et encourageants pour les héros du premier rang ! Montrons à nos politiques que leurs querelles de partis et de partis pris sont ridicules et que le monde tournerait bien mieux si nous étions plus solidaires, plus proches que jamais et si on cessait de croire que sa majesté l'Economie mondiale prime avant tout ! C'est le plus grand mensonge qui soit ! La pandémie repousse trop facilement les réelles importances comme celles qui se résument en « Sauvons la Terre ! » !...
En réalité, août 2020 sera un mois essentiel puisqu'au bout s'annoncent toutes les rentrées et que nous ignorons comment elles s'organiseront. Gardons la motivation, la créativité, l'optimisme ! Terminons juillet en beauté et glissons tout doux en août pour en profiter avant que l'été ne prenne nos jambes à son cou !

jeudi 30 juillet 2020

Carte postale 27 Ah! S'asseoir sur un banc cinq minutes avec soi...



Le bonheur est la motivation

30 juillet

Et si chaque journée
Etait une joute d’impros
C’est facile, il te suffit
De dire oui à toute proposition
La marche à suivre est un tapis rouge
Du rouge séducteur et non correcteur



Carte postale 27 30 juillet

Ah ! S'asseoir cinq minutes sur un banc avec soi...

C'est un temps de pause qui s'est offert à moi. Un temps de pause dans cet espace temps-été au coeur d'une année 2020 qui restera sans aucun doute une année importante pour chacun d'entre nous. Ce banc offert au milieu des campagnes, au milieu d'une balade, semblait me dire : « Allez ! Pose-toi ! Prends-toi cinq minutes dans ce meilleur que tu vis là et regarde ce temps qui s'en va. »...alors, j'ai suivi son invitation. J'ai regardé le bleu du ciel, je dirais même les bleus du ciel car à bien l'observer il se dégrade avec harmonie. J'ai regardé les prés à perte de vue et les forêts et tout ce qui fait de ma commune une des plus vertes du monde et j'ai soupiré. Cinq minutes, à peine une lettre dans le grand livre de notre histoire humaine, à peine un pas dans l'aventure universelle mais pourtant un temps unique et aussi précieux que mille ans d'Histoire.
Posé, je souris et, en ce mois de juillet qui finit dans la grande chaleur, je mesure l'étendue de mon bonheur. Combien d'hommes aimeraient être là sur ce banc à parodier la si belle chanson de Renaud ! Combien d'entre eux aimeraient sans aucun doute déposer le bagage et rêver au bon temps déjà pris et encore à prendre !
J'ai là sous mes yeux une carte postale unique qu'il me faut fixer sans attendre mais avant, sur mon épaule, je laisse se poser une main invisible qui vient confirmer mon ressenti et rassembler mes pensées.
C'est peut-être l'arbre derrière moi ou le marcheur invisible qui aime tant m'accompagner ou mon enfant intérieur me remerciant de tout ce que je lui partage...c'est peut-être le souffle de la Vie qui sourit....
Le soleil généreux m'enveloppe d'une ombre végétale et même le vent s'est posé sur les genoux du silence...alors je pense à vous et même à tous les hommes...oubliant ma marche, ma course dans mes pages de Vie....
Je m'étais assis sur ce banc cinq minutes avec moi et voilà qu'accueillant tant de monde il m'invite à laisser la place et à poursuivre ma balade la tête légère et le coeur ouvert à tous les mercis et tous les rêves. Je sais que d'autres belles cartes postales m'attendent et je peux marcher confiant en glissant la nostalgie dans un fond de poche car jamais rien ne sera sans doute aussi beau que ce qui m'attend devant.... Ainsi parfois, on peut se satisfaire de l'Essentiel du présent mais ne doutons pas de l'Essentiel de l'avenir ! D'autres bancs m'attendent et aimeraient entendre la suite de mon histoire au milieu des histoires du monde entier.

Nous sommes tous des êtres de valeur, des êtres faits pour le bonheur...mais mesurons notre chance et si petite soit la chose que nous pouvons faire pour contribuer au bonheur de l'autre...tentons-la ! Il y aura toujours de la place sur le banc ! 

mercredi 29 juillet 2020

Carte postale 26 Covid 19 bis repetita non placent



Le bonheur est la motivation

29 juillet


Les rêves devraient être la matière première
De la soupe au caillou scolaire
Aucun autre ingrédient ne pourrait altérer
Cette source si ce n’est qu’en l’assaisonnant
D’étoiles, de cheminements vermicellés


Carte postale 26 29 juillet

Codid 19 bis repetita non placent

Oufti nénène ! Cette fois, nous voilà bien repartis pour un nouveau tour de manège qui ne fera pas rire nos amis forains ! Ô Belgique si prévisible avec en ton Anvers un petit Bart Trump qui sait toujours mieux que tout le monde tout comme les grands esprits économistes pour qui la mort n'a plus de prix si ce n'est finalement celui du profit . Et nous ? Hé bien nous tournons ! Certains touchés en plein coeur par le deuil ou la maladie il y a quelques semaines voient la grande faucheuse ricaner dans cette seconde rafale qui mitraille toutes les bonnes consciences ! J'enrage et pourtant garde mon sang froid mais me voilà de nouveau séparé de ceux qui comptent pour moi à un tel point qu'il me faudrait entamer des calculs d'apothicaire pour savoir qui espérer voir avant de trancher, finalement poussé par un certain sentiment de justice, et de ne voir plus personne.
Les mesures sont des demi-mesures mais nous savons bien que dans quelques jours elles seront pleines comme la coupe qui va déborder. Il faut pourtant se montrer obéissant et coopérant ! Je n'ai pas envie que ce satané Covid vienne faire son malin au sein de ma famille. Bien entendu, on a déconfiné trop maladroitement et trop vite mettant à l'écart les remarques des scientifiques. La guerre des masques est devenue folklorique et la croisade électorale a pris si facilement le dessus sur le bon sens que plus personne ne sait vraiment où nous en sommes! Quant à la rentrée scolaire qui doucement se profile, elle risque d'être un fameux champ d'interrogations ! Je pense déjà à mes décrochés scolaires! Cela va se compliquer pour tous!
Ainsi, très chère amie, je me devais de sacrifier une belle carte postale de vacances pour ce tout petit claquement de mâchoire. Ma famille ardennaise commence à maîtriser l'art du confinement et j'entrevois mon jardin souriant. Des projets m'attendent et mes enfants comptent sur moi pour les animer car mon épouse va reprendre le travail directement plongée dans le contact avec des mamans contaminées.
Ma carte, je la dédie avant tout à toutes ces personnes qui n'ont peut-être même pas encore eu le temps de bénéficier de vacances méritées. Les corps, les esprits et les coeurs doivent transpirer devant la deuxième vague dont on dit qu'elle ne sera pas un tsunami mais est-ce bien vrai ?!
Il y a comme un orage d'été qui gronde mais la pluie ne remplira plus nos seaux débordants de tristesse. Courage à vous,chère amie, faites ce que vous faites de mieux et si c'est prier, je vous en prie, faites comme chez vous ! Demeurons toutefois optimistes pour l'été de nos enfants et faisons en sorte que leurs vacances soient belles jusqu'au bout!

mardi 28 juillet 2020

Carte postale 25 A la Claire Fontaine m'en allant...


Le bonheur est la motivation

28 juillet

La motivation n’est pas un moteur
On a beau avoir le plus beau vélo au monde
Il faut toujours pédaler
La motivation passe par la tête
Le cœur et les jambes
Plus que de l’essence
C’est un fluide inné
Espérant être animé voire réanimé


Carte postale 25 28 juillet

A la Claire Fontaine m'en allant...


La Vie m'a permis de tisser de nombreux liens d'amitié et notamment grâce au théâtre et à mes multiples animations d'ateliers.
Le plus drôle est qu'effectivement, ce tissage vous fait passer d'un ouvrage à l'autre, telle une araignée qui bondirait de toile en toile pour faire un long voyage. C'est ainsi qu'un jour je reçus dans l'un de mes ateliers Adrien, un jeune homme très sympathique et aussi discret que doué. Comme ce fut souvent le cas - et je pense ici à mes grands amis Pluchiens -, les traits de caractère ou de personnalité semblables ont rapidement fait naître de vrais liens d'amitié. Ce fut bien le cas avec Adrien. C'est après plusieurs semaines que je découvris qu'il oeuvrait avec ses parents et d'autres membres de sa famille au sein d'un magnifique lieu baptisé « A la Claire Fontaine » à La Roche en Ardenne. Un hôtel où mon épouse et moi, nous avions séjourné durant notre petit voyage de noces. Depuis, évidemment, nous y sommes retournés plusieurs fois. Dans cet établissement si plaisant, Adrien organisa notamment les fins de saisons d'atelier théâtre et dans ce cadre qui ne cesse d'évoluer il nous recevait en véritables amis. Mon épouse et moi, nous ne manquons pas une occasion d'y revenir et croyez-moi vu l'excellence des repas et des vins, nous nous réjouissons chaque fois de pouvoir dormir sur place. Une petite escapade comme cela ne se refuse pas et nous la méritons surtout quand c'est un jour d'anniversaire !
Ma carte postale du jour est donc quelque peu touristique et vous invitera à passer par là à l'occasion mais bon, quand les liens d'amitié se lient aux liens de Vie pourquoi ne pas les renforcer.
Je réalise souvent combien mes multiples rencontres théâtrales ou professionnelles m'ont permis de créer une forme de réseau bien utile tant dans mon travail d'accompagnement que dans ma Vie. La réussite est que je n'y ai jamais posé quelque intérêt prioritaire mais simplement, en avant, le coeur et la sincérité car il est vrai que l'amitié est une toile qu'il faut tisser sincèrement et qu'il est bon de dépoussiéré avec Joie et Bonheur.
Alors si vous passez un jour par cette Claire Fontaine là ou peut-être aussi par le Quai-Son , autre lieu de détente où l'on devine le talent d'Adrien et que vous faites connaissance avec ce sympathique jeune-homme qui sans doute, reprend peu à peu le joli flambeau, demandez-lui de vous évoquer l'un ou l'autre souvenir de théâtre ! 






Parlez-lui de lapin ou de chandelier ou d'une voiture qui prend feu et vous devinerez qu'il a lui aussi plus d'un talent caché et qu'il doit bien faire rire son épouse, leurs deux filles et le grand garçon qu'ils accueillent avec coeur, preuve en est qu'Adrien a le sien en or. En attendant, je suis toujours heureux de voir ces jeunes gens tracer leur chemin, créer leur famille et préserver une humilité certaine qui les rend plus aimables encore et surtout. La Claire Fontaine, un lieu incontournable pour les épicuriens, les sportifs et pour les...amoureux !
Encore un grand merci à toi Adrien et croisons les doigts pour que Covid vous libère bien vite de toutes contraintes !

lundi 27 juillet 2020

Carte postale 24 A la douce sage-femme qui m'accompagne




Le bonheur est la motivation

27 juillet


Il arrive parfois
Que l’on perde patience
Que la marmite explose
Et que des retombées insoupçonnées
Nous livrent à de multiples constats
Mais si l’orage peut abîmer les fleurs
La terre, elle, s’en enrichit toujours


Carte postale 24 27 juillet

A la douce sage-femme qui m'accompagne

Nous rions souvent quand nous imaginons qu'elle aurait pu compter dans le nombre de mes petits élèves de maternelle mais le temps a bien fait les choses nous polissant le corps, le coeur et l'âme dans un même bain de douce jouvence. Bientôt vingt ans à l'horizon de notre périple quelque peu fou sur le navire-mariage où plus d'une fois nous avons solidifié les voiles sans jamais douter de la force des mâts et de l'Amour en vigie bienveillante et performante. Nous avons tout de même cinq moussaillons à bord qui grandissent bien et qui un jour, quitteront le navire pour tenter leur aventure en d'autres lieux, sur d'autres mers.
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de celle qui m'accompagne et que j'accompagne de mon mieux dans chacun de ses jours tentant de lui rendre la Vie aussi belle qu'agréable et surtout drôle car elle aime rire. Elle n'aime pas trop ça ...que je parle d'elle ou même de nous mais tout de même ce jour d'anniversaire qui est aussi celui de son petit frère mais grand par la taille, je ne pouvais pas manquer l'occasion. Alors, je peux lui partager toute ma carte postale du jour et en faire une belle carte d'anniversaire à ma sage-femme de femme !
Vous savez, beaucoup de nos connaissances pourraient se résumer en quelques mots car parfois "peu peut dire beaucoup". Ainsi, quand je dis sage-femme, je trouve que pour elle, cela dit déjà énormément tant sa profession l'a construite, l'anime et attise toute son énergie.
Moi qui ai certainement été parfois très maladroit, très tranchant voire même très bille en tête dans mes relations aux autres et surtout aux femmes, je sais que le jour où nous nous sommes rencontrés c'est comme si la Vie avait accouché un nouvel homme. La Vie venait de réunir deux âmes soeurs dont l'union immédiat allait mesurer au temps qui passe le vrai bonheur d'aimer et d'être aimé. Face à elle, je me sens parfois très petit et parfois très grand...face à elle, je mesure ce qu'elle a permis, m'a permis et ce que nous nous sommes apportés. Lorsque je regarde les nombreuses photos de notre parcours à deux, trois, quatre, cinq, six, sept et avec tous les autres dont mes trois beaux gaillards adorés et depuis peu mes petits-enfants...lorsque je regarde tout ça, je souris de bonheur car nous avons réussi. Elle a réussi à me faire réussir là où je pensais éternellement échouer. Elle m'a réconcilié non seulement avec les femmes mais avec moi-même. Elle a fait de moi un homme serein et ouvert à ses fragilités et ses forces sans aucune honte. Elle a vécu à distance réfléchie et aimante mes premiers deuils et mes premières montagnes si difficiles à franchir. Elle a vécu chacun de mes projets et espéré autant que moi,mes réussites. Elle a vécu les doutes et les ceintures serrées mais jamais nous ne nous sommes lâchés, ni les mains, ni le coeur.
Je pourrais vous parler longtemps d'elle mais je vous le répète, elle préfère quand je la tiens discrète sachant pertinemment bien qu'elle sait prendre sa place méritée dans la lumière. Mes enfants et moi, nous lui devons énormément et nous l'aimons plus que tout. C'est donc son jour d'anniversaire à la gamine ! Je lui souhaite mille et mille choses...mille et mille bonheurs et que sa Vie à mes côtés, à nos côtés soit aussi belle et aussi douce qu'elle...et là je souris car, je sais que lorsqu'elle lira cette page, elle va rougir et certainement verser une larme. Alors, j'ai décidé de partager avec vous l'un des premiers cadeaux que je lui ai offert : : le texte des âmes soeurs écrit en août 2001 le mois de notre rencontre et lu le 16 mars 2002 le jour de notre mariage. Un texte, rien que pour elle, pour nous et qui me rappelle combien je l'aime !

Les âmes sœurs
Un homme, une femme
Un homme, une femme cheminent séparément, avec, pourtant, au plus profond, au plus secret de leur cœur, cette douce sensation de se savoir espérés.
Peu importe leur âge, leur temps, leur périple, leur cheminement est autre.
Il se peut que, pour elle, il soit simple comme un regard d’enfant.
Il se peut que, pour lui, il soit long comme un voyage chaotique et déroutant.
L’un gravit la montagne, non sans peine mais le cœur ravi d’avoir préservé cette petite flamme d’enfance qui, entre deux peines, le fait sauter à pieds joints dans l’amour.
L’autre l’attend déjà pour admirer le soleil, le ciel et toute la vie qui leur souffle l’espoir d’un nouveau départ.
La vie leur fait comprendre alors qu’ils n’ont pas perdu de temps.
Au contraire, ils vont en gagner.
Plus de temps perdu.
Le bonheur est là dans sa forme la plus complète.
Il les attend tout entier.
Il les veut eux-mêmes comme ils l’étaient dans l’enfance quand ils avalaient la vie sans se prendre ni la tête, ni le cœur.
Dans leurs veines coulent la même énergie et le même enclin à la douce folie.
Tout est "d’août" quand deux âmes sœurs se retrouvent.
Leur rayonnement est si intense qu’il change les pleurs en rires qu’il glisse en élans de tendresse.
Il n’y a aucune place ni pour le doute ni pour la complication de vie.
Alors, les âmes sœurs peuvent se dire :
Je ferai de toi une mère, je referai de toi un père.
Faire et refaire, c’est bien mieux que défaire.
Je ferai de toi un homme finalement sans âge, je ferai de toi une femme finalement jamais sage.
On n’a pas l’âge d’être sage, ni la sagesse d’avoir de l’âge.
Je ferai de toi ce que tu feras de moi, tu feras de moi ce que je ferai de toi.
On n’a plus rien à faire de l’un de l’autre.
Il y a que nous qui compte.
Nous pour faire de nos vies une vie tout simplement.
Les âmes sœurs se disent tout ça, tout ce qui fait vibrer leur cœur.
Elles ne se parlent pas du passé, leur vie commence à leur rencontre.
Les âmes sœurs, c’est plus fort que la raison des hommes, plus fort que tout, plus fort que ce qui, avant, les tenait distants.
Elles ne mesurent pas leur bonheur de s’être trouvées alors que tant d’autres s’espèrent encore.
Les âmes sœurs c’est le même cœur pour un même esprit et la même vie toute en dons et en amour.
Les âmes sœurs ce n’est que de l’amour.
Les âmes sœurs c’est l’amour.


dimanche 26 juillet 2020

Carte postale 23 Un dimanche qui sourit à la pluie



Le bonheur est la motivation

26 juillet


Un bon vieux conseil
Quand tu parles de quelqu’un
Imagine que cette personne
Est derrière la porte et qu’elle t’entend
A tout moment, tu sais que ta parole
Sera précieuse
Fais-en une arme de douceur
Et non de guerre

Carte postale 23 26 juillet

Un dimanche qui sourit à la pluie

Un peu de « Glorious » dans les oreilles, une tasse de café et moi bien calé sur mon siège entre deux fenêtres, l'une ouverte sur la petite route invitant à la balade, l'autre sur le jardin encore bien vert malgré les derniers jours chauds et me voilà prêt à tapoter le clavier de mon ordinateur remplaçant le plus souvent la plume d'autrefois. Mon dimanche commence tranquillement et la pluie s'est invitée en amie me permettant de souffler un peu.
Je me sens planant sur mon petit nuage de liberté créative et les mots glissent de bon coeur. J'ai comme l'envie d'envoyer des cartes postales à tous ceux qui comptent pour moi, de leur offrir un petit cadeau surprise entre pluie et soleil, entre deux instants d'été.
Je lève les yeux vers le ciel où de gros nuages encore chargés d'eau bienfaisante laissent passer des yeux de ciel bleu et je pourrais aussi bien pleurer que rire...c'est peut-être cela tout simplement être heureux, être heureux tout simplement. Alors, je fais ma prière, ma prière à moi comme lorsque j'étais enfant...une prière maladroitement sincère qui parle de protection et de pardon.
Alors, je mesure l'immensité de l'univers et l'immensité de la Joie de vivre, d'être et de toujours devenir. Alors, je sens ce grand rassemblement intérieur, là dans mes tripes, celles du bébé, du petit garçon, de l'enfant, de l'adolescent et de l'homme. Alors, je réalise que je n'ai jamais marché longtemps seul, seul longtemps. Alors, viennent en ribambelle mes souvenirs et mes rêves. Alors, s'effacent mes peurs, mes doutes, mes faiblesses....
C'est un dimanche qui sourit à la pluie comme on rit après les larmes. Je sais que Dieu n'est pas étranger à cela mais je voudrais qu'il continue à me laisser croire que le petit dieu c'est encore moi, un peu...qu'il me laisse jouer avec mon enfant intérieur et sourire à toute chose que je trouve jolie, et sourire à la Vie qui m'aspire sans répit. Je sais que je respire mieux chaque jour parce que chaque jour me rend plus serein, plus apaisé, plus doux, plus aimant, plus vivant....
C'est un dimanche qui sourit à la pluie et m'invite à embrasser chaque instant s'offrant à moi comme un présent invisible et toujours nouveau.
Là, dans mon espace d'écriture, je suis vraiment comme le Petit Prince sur sa minuscule planète, prêt à tous les voyages, prêt à me jeter à l'eau, prêt à sauter dans les flaques de la Joie, prêt à dévorer les balades, prêt à suivre l'arc-en-ciel...
Là, mon espace d'écriture est envahi par la musique de la Liberté, la vraie ! Celle que personne ne vous arrachera jamais, celle d'être en paix avec vous-même, celle d'être rassemblé avec vous-même tout comme le cheval se rassemble avant l'obstacle mais devant moi point de barrière, point de barbelés, point de ravin, devant moi ...plutôt une chasse à l'ours...vous savez, cette chasse à l'ours qui vous fera traverser les prés fleuris, les ruisseaux chantants, les bois frissonnants et suivre des sentiers inconnus pour rencontrer un ours aussi vrai que votre imaginaire puisse l'imaginer.
Là, mon espace d'écriture vous atteint à son tour et prend place dans un coin de votre ciel bleu et ma carte postale se pose tout doux tout près de vous comme un « je vous aime », comme une caresse sur votre joue, la même caresse que l'on fait à l'enfant qui dort, à l'enfant qui était malade et qui a guéri, la même caresse que l'on fait à son aîné vieillissant, la même caresse que l'on fait à l'ami que l'on console, à l'ami qui s'en vient, à l'ami qui vous retrouve....
Là, mon coeur est tout prêt du votre comme les notes d'une symphonie semblent s'unir en s'envolant vers le ciel...et ça c'est mon dimanche qui sourit à la pluie, qui sourit à vos Vies.

samedi 25 juillet 2020

Carte postale 22 Quand mon temps est précieux aussi précieux qu'un brin d'herbe


Le bonheur est la motivation


25 juillet

Sois ton meilleur ami
Sincère, vigilant, courageux
Fidèle à toi-même
Comme l’est le jour à la nuit
Nés d’un seul soleil
Et d’une seule terre
Tu es donc double toi aussi
Côté face, côté pile


Carte postale 22 25 juillet

Quand mon temps est précieux aussi précieux
qu'un brin d'herbe !

Certaines choses nous sont si familières que nous finirions parfois par les banaliser. Dernièrement, j'ai eu envie de photographier un brin d'herbe en me rappelant un petit texte expliquant que ce petit rien que nous foulons allègrement porte tout l'univers sur sa pointe scintillante au soleil. J'ai réalisé que tout m'était précieux autant que le temps qui fuit.
Ainsi, chère amie, ma carte postale d'aujourd'hui sera très brève et je vous invite à consacrer votre journée à des petites choses essentielles et même si ce ne sont pas toujours les plus agréables, on peut les rendre plaisantes : aller au parc à containers, faire du rangement et envisager une promenade comme récompense. En vérité, c'est un peu ce que je fais tous les jours durant les vacances mais en privilégiant tout de même une flopée de bons moments comme voir mes petits-enfants, m'offrir une longue marche pour aller boire un petit café en terrasse et retour. La maison réclame toujours tant de choses à faire et le jardin parfois davantage mais n'oublions jamais la zen attitude du brin d'herbe qui reçoit aussi bien le soleil que la pluie et qui profite du temps qui passe. Aujourd'hui, j'ai composé mon programme de choses inévitables et nécessaires et je laisserai une place à l'imprévu car comme je vous l'ai souvent dit : c'est cela aussi les vacances ! Je vous promets d'être plus loquace ce dimanche ! Mon samedi commence et c'est parti!

vendredi 24 juillet 2020

Carte postale 21 Une occasion de se taire c'est mieux qu'une occasion de parler?




Le bonheur est la motivation



25 juillet

Sois ton meilleur ami
Sincère, vigilant, courageux
Fidèle à toi-même
Comme l’est le jour à la nuit
Nés d’un seul soleil
Et d’une seule terre
Tu es donc double toi aussi
Côté face, côté pile


Carte postale 21  24 juillet

Une occasion de se taire c'est mieux qu'une occasion de parler ?

Chères penseuses, chers penseurs,
Le silence qui m'embrasse lors de mes escapades natures semble tolérer facilement le bruit de mes pensées et de mes pas et souvent je me dis qu'il fait du bien plus qu'on ne le croit. Il m'arrive de le briser pour parler à voix-haute et saluer tous ceux qui me manquent. Pourtant, parfois, le silence s'impose à nous. Ainsi, il nous invite souvent à nous taire alors que les mots s'entrechoquent derrière nos lèvres et bouchonnent autant notre bien-être que nos pensées les plus sincères. Nous sommes pris entre deux expériences. La première est souvent négative. Il s'agit de l'expérience d'avoir pris la parole alors qu'il aurait mieux valu ne rien dire. L'autre semble moins grave. Il s'agit de l'expérience de n'avoir pas pris la parole et de le regretter peut-être ou pas. L'homme est un penseur complexe et souvent, il balance entre lâcheté et bonne mesure vivant fréquemment de regrets : « Si j'avais su... », « J'aurais du lui dire... »...mais aussi de bonnes intentions : « Oui, mais si je lui dis... », « Je ne vais pas briser notre amitié », « Je ne vais pas mettre le chien dans les poules... »...rien n'est simple.
Ainsi, « dire tout haut ce qu'on pense tout bas » peut être un jeu dangereux mais certains ne dormiront jamais bien si leurs pensées et leurs propos ne sont pas partagés.
Ma réflexion ce matin est la suivante : « Perdre une occasion de se taire » n'est-ce pas peut-être laisser la place à une occasion de dire les choses sincèrement mais beaucoup mieux la prochaine fois? La Vie nous apprend l'art du partage de paroles et surtout à mieux les ciseler. Il y a quelques années, mes pensées semblaient crier urgence et projetaient mes mots à folle allure. J'interrompais ainsi très maladroitement mon interlocuteur et regrettait aussitôt cet empressement. Après, j'arrivais à m'excuser et maintenant je prends le temps . Le travail d'accompagnement m'y a beaucoup aidé. Il faut savoir écouter...tout écouter avant de poser telle ou telle réflexion et là on gagne mille occasion de prendre la parole.
Une occasion de se taire c'est mieux qu'une occasion de parler ? Savoir se taire c'est parfois aussi maîtriser ses émotions et faire preuve de politesse voire d'intelligence relationnelle.
Savoir parler c'est surtout pouvoir se faire entendre et vivre sans regrets mais je vous assure qu'il est difficile de garder une place « neutre et bienveillante » en toute occasion.
Le débat n'est pas clos et tant mieux ! En tout cas, je continuerai à parler seul ou avec «mes invisibles »,cela,c'est sûr, ne me jouera jamais de mauvais tour ! Une bonne technique aussi est de se lever le premier et de savourer le silence de la maison tout en exécutant l'une ou l'autre tâche ménagère.Vos pensées circulent alors tellement librement que vous avez l'impression de rouler seul sur l'autoroute d'un univers où tout peut arriver. Vous vous dites alors que le silence s'apprivoise autant que l'art de parler bien à propos....




jeudi 23 juillet 2020

Carte postale 20 Ces géants irremplaçables...



Le bonheur est la motivation


23 juillet

Il faudrait parfois retourner
Les rétroviseurs
Et regarder vers le futur
Avancer comme dans un film
Où le héros ignore même qu’il est le héros
La vie est une aventure


Carte postale 20 23 juillet
Ces géants irremplaçables...

Chère amie,
Encore une fois, nous avons été récompensés de nous être lancés pour une longue promenade. La carte postale du jour vous confirmera que le hasard ou la chance ou le destin font souvent très bien les choses ! « Henni » soit qui mal y pense !

Marchant sur une route de nos belles campagnes, nous parlons d'un tas de choses avec Rose notre marcheuse de l'été 2020. Soudain, nos oreilles sont attirées par des bruits dans la forêt et une répétition de mots issus de je ne sais quelle langue. Sans doute des scouts jouant dans les bois ? Nous approchons et dans l'ombre d'une sapinière nous apercevons en pleine action des chevaux de trait au travail. Il y a quelques années, j avais pu les voir à l'oeuvre bien loin des démonstrations de foire et voilà que l'occasion se représente s'offrant aussi pour la première fois à notre petite fille.
Ces géants bien dociles prolongent encore un travail ancestral qu'eux seuls peuvent accomplir aussi promptement et aussi proprement. Nous découvrons avec autant de plaisir que les deux meneurs sont de jeunes hommes sans doute fraîchement formés pour exécuter ce travail si précis. Nous n'approcherons pas davantage afin de ne pas perturber les actions répétées des deux compagnons et des jeunes bûcherons. Le débardage au cheval de trait c'est vraiment un art ! L'art de la complicité entre l'homme et l'animal anobli qui continue à lui rendre tant de services et qui nous rappelle que les machines font sans doute gagner du temps et de l'argent mais qu'elles n'égaleront jamais l'efficacité en beauté de ces géants irremplaçables. Les troncs semblent glisser en une chorégraphie précise et les ordres résonner comme les bois qui s'entrechoquent. Un régal pour les yeux et les oreilles...un peu pour le nez aussi et l'émerveillement d'une petite fille qui profite de cette belle découverte pour ajouter quelques connaissances à son bagage d'aventurière de l'été ardennais.



mercredi 22 juillet 2020

Carte postale 19 Cadichon au pré fleuri? Cadichon a dit l'histoire de Bertrix


Le bonheur est la motivation

22 juillet

Parfois, les adultes laissent tout tomber
Pour se lancer dans une vie professionnelle
Toute autre
Y a-t-il de bons moments
Pour tout laisser tomber ?
Comme en escalade
Mieux vaut être assuré
Et mieux vaut rassurer !

Carte postale 19 22 juillet

Cadichon au pré fleuri ? Cadichon a dit l'histoire de Bertrix !

Je terminais une longue promenade la tête pleine de questionnements en tous genres et quelque peu inquiet d'entendre qu'un éventuel reconfinement pourrait avoir lieu notamment parce que certaines personnes éprouvent des difficultés à respecter les règles de base pour éloigner ce virus tenace...et voilà que je rencontre Cadichon l'âne paisible dans sa grande prairie. Sans doute quelque peu solitaire et en manque de compagnie,dès qu'il aperçoit du monde il vient aux nouvelles et nous partage les siennes et celles du pré fleuri où le temps s'écoule entre deux vols d'abeilles et deux repas à l'ombre. L'âne ou plus précisément le baudet est le symbole de notre ville Bertrix et ce, surtout par trois de ses fers. Un chiffre 3 qui rappelle l'époque ou Bertrix était composé de trois villages bien différents mais portant chacun le nom de Bertry. On ne disait pas « Aller à Bertrix » mais « Aller aux Bertrys ». L'Histoire explique donc que :  « ces trois villages et donc trois bourgmestres ou « Mayeurs », à la fin du 18ème siècle, sous l’occupation autrichienne affichèrent une fameuse résistance. C’est de cette époque que date « L’Académie des Baudets », dite « Société Littéraire et savante » dont les membres,  au-delà des études historiques sur la bourgade et la région, profitaient pour railler l’occupant sous forme de saynètes et de rassemblements quelque peu anarchiques. Les trois mayeurs refusèrent obstinément de payer les taxes réclamées par les autrichiens. Après maintes et maintes injonctions, le Gouverneur lança aux dirigeants de la bourgade « Vous êtes de vrais Baudets », en référence à l’opiniâtreté des bourgmestres. 
Ce terme restera et connaîtra une reconnaissance officielle avec l’autorisation de placer les trois fers sur les couleurs de la Ville que sont le rouge et le vert ». Merci aux sources historiques de cette belle commune où Cadichon et moi passons du bon temps. Merci à Cadichon qui m'a détourné de
tous mes tourments cérébraux pour revenir à l'essentiel et profiter pleinement de chaque promenade. Il se peut que je l'entende braire de temps en temps et je me dirai que c'est certainement pour nous rappeler que les
ânes vont parfois aussi sur deux jambes !

mardi 21 juillet 2020

Carte postale 18 Anne avec e, un beau cadeau de coeur au coeur de mon été 2020






Le bonheur est la motivation



21 juillet

Ta vie se découpe et se découpera toujours
En différents temps
Davantage qu’en années scolaires
Il existe des temps qui durent quelques minutes
Voire quelques instants
Et qui pourraient influencer
Tous les temps à venir
Sois donc le plus souvent…à temps !


Carte postale 18 21 juillet

Anne avec un E un beau cadeau de coeur
au coeur de mon été 2020

Bon, j'avoue que je ne suis pas friand des séries télévisées. Et bien que mes enfants m'invitent parfois à les rejoindre dans leur périple télévisuel, m'engager à rattraper un retard long parfois de cinq saisons me fait vite capituler et puis franchement, j'ai autre chose à faire. Mais voilà que dernièrement mon épouse me parle d'une série inspirée d'un livre qu'elle a lu il y a des années et qu'elle avait adoré. Après les avoir mis bien serrés j'ai relâché mes freins et c'est ainsi que je me suis retrouvé devant le premier épisode de la série « Anne avec un E ». J'ai donc fait la connaissance de cette Anne Shirley, jeune héroïne pétillante et bavarde dont l'imaginaire est un puissant allié qui décuple son enthousiasme et sa motivation sans empêcher son penchant pour la tragédie et la vie avec les émotions à fleur de peau.
Je découvre surtout la plume de l'auteur du livre «  Anne...la maison aux pignons verts » ( Anne of Green Gables  1908) Lucy Maud Montgomery dont je vous invite à découvrir la biographie. Le livre ne sera édité en France qu'en 1964. Je découvre aussi l'adaptation idéale de la scénariste qui nous fait revisiter tant de thématiques tout en nous rappelant l'importance de certaines choses comme les rituels qui sont si importants pour les enfants. La bienveillance de Anne et son envie de croquer la vie sans s'opposer à son ressenti, l'époque tellement éloignée de la Vie à grande vitesse et de ses influences, la lecture, l'écriture, la découverte de l'autre, la découverte de la différence, la découverte des sentiments, de la justice et de l'injustice, la découverte de l'amour et du sens à donner à sa vie...voilà tant de choses qui font de cette série un cadeau d'été idéal dont je tirerai sans doute encore d'autres profits ! En tout cas, merci à mon épouse qui a su se reconnecter avec ce beau souvenir d'une lecture tout aussi belle. C'est un beau cadeau d'été ! Un clin d'oeil aussi à une amie Ann sans e mais qui appréciera certainement cette série !

lundi 20 juillet 2020

Carte postale 17 Un petit café en terrasse!


Carte postale 17 20 juillet



Le bonheur est la motivation

20 juillet


Rares sont les professeurs qui créent
Des classes arènes
Les élèves ne sont souvent
Que des fauves extraits de leur milieu de confiance
Le fouet n’étant pas un lien
Ils espèrent autre chose
En quête d’apprivoisement


Un petit café en terrasse !
L'été c'est le temps des petits plaisirs simples et surtout le temps de pouvoir faire ce que l'on s'était promis de faire. Depuis notre arrivée en Ardenne, lors de mes promenades à pieds ou à vélo, j'avais eu l'occasion de passer devant un établissement qui reflète bien cette envie de se poser, de s'arrêter, de prendre le temps. Sa petite terrasse fleurie, ses petites tables rondes, les chemins qui, devant, se croisent, les bavardages des clients du dimanche habitués qui commentent les dernières nouvelles du village et des alentours...bref, un tout qui invite à s'offrir au milieu d'une longue randonnée une halte bienvenue. Une eau bien fraîche suivie d'un petit café et le souhait se réalise. Vous savez, un de ces :« Je ferais bien... », « Si j'avais le temps, je... », « La prochaine fois,je m'arrête... », «  La prochaine fois, je prendrai de l'argent... ». Et là, ce dimanche, mon épouse et moi, nous l'avons fait. Une longue promenade dans la chaleur et cette halte où, en quelques minutes, tout en réalisant ce qui s'offre à nous, à proximité, nous avons ajouté un beau souvenir de vacances à notre collection.
Ce petit café en terrasse, je ne suis pas prêt de l'oublier. Onze ans après notre arrivée, il illustre tant de choses à mes yeux et surtout me rappelle qu'il faut savoir se faire plaisir et s'offrir du bon temps sans attendre. Vous allez dire que je suis épicurien, je le suis sans doute. Le fameux « carpe diem » ne m'est pas inconnu ! Il faut certainement profiter de la vie et nourrir sa joie naturelle sinon la cultiver! Il faut vivre chaque jour non pas comme si c'était le dernier mais comme si c'était un jour à ne pas gaspiller bêtement. Mais surtout, l'essentiel est de pouvoir se dire qu'il n'y a ni besoin de courir loin, ni besoin de dépenser une fortune pour savourer un bon moment ! Je vous le dis : un petit café en terrasse et vous êtes le roi du monde !
Sur ce, Monsieur Lundi m'attend avec un air de dire qu'il y a certainement des choses plus utiles à faire que d'écrire une page de blog ! Je m'en vais vite le calmer celui-là !


26 mars 2020- 26 mars 2021 la boucle est faite!

  Le bonheur est la motivation 26 mars Tous capables ! Tous formidables ! Ne doute jamais De ce que tu peux apporter Aux autres Celui qui d...